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    - Bon alors la réponse, c'est pour aujourd'hui ou pour demain ?

    058

    - Eh bien...

    Oui. Non. Garce. Pas garce. Fidèle. Pas fidèle. Terry. Roméo. Blond. Chatain. Dieu vivant. Super petit ami. Oui. Non. Oui. Non. Oui. Non. Oui... Non. Oui... ?

    058

    - Ton portable, Eva.

    - Ah merde! sursaute brusquement la jeune fille en se hâtant de décrocher.

    - Hey, coucou! lui fait aussitôt Terry dans le combiné.

    058

    - Coucouuu, rend immédiatement Eva, le plus affectueusement possible, mais l'air affreusement gêné cependant.

    - Je pensais qu'on pouvait se faire un restau, ce soir. Ça te dit? propose gentiment Terry à sa petite amie.

    058

    - Euh... Et bien... buggue Eva, brusquement déchirée par ce choix cornélien qu'elle doit faire immédiatement. Un cinéma avec son Roméo ; ou un restaurant avec son petit ami.

     


  • 057

     

    *

     

    057

    - Ça fait un bail, sourit amicalement Tiphanie Foster en direction d'un vieil ami.

    Enfin, ami.. Cela est vite dit. Disons que par le passé, oui, cet homme état cher à ses yeux et considéré comme telAvant qu'il ne mette tout en oeuvre pour tenter de tuer son époux, qui n'était qu'un simple collègue, à l'époque.

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    - Je suis surpris que tu m'ais appelé, lui répond alors Hanz Cobain. Cette homme qui a toujours été fou amoureux d'elle, depuis l'adolescence.

    - Pourquoi je t'ai appelé? Nous sommes amis, Hanz. J'essaie de m'en souvenir... En me disant que beaucoup d'eau a coulé sous les ponts depuis que..

    - Tu as mis le temps, tout de même. Pour te souvenir de mon numéro de téléphone. Mais je ne t'en veux pas. Parce que je te comprends, en un sens...

    - Je suis désolée. Tu sais, la vie de famille, c'est plein de contraintes... Et les journées filent, les unes après les autres.

    - Je n’en doute pas.

    En effet, Tiphanie Foster pourrait avoir honte d'avoir laissé tant d'années s'écouler, avant de se décider enfin à prendre son téléphone portable pour rappeler ce vieil ami ; et tenter d'oublier les vieilles rancoeurs du passé.

    Oui. Elle aurait pu.. Se décider plus vite. En effet. Pour reprendre plus vite contact avec lui. C'est certain. Qu'elle aurait pu...

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    - Hanz... Bon, je ne vais pas tourner autour du pot. Hein.. Car je suppose que tu te doutes de la raison de mon appel, au fond. Mis à part le fait de revoir un ami... lâche enfin Tiphanie pour en venir plus vite au sujet qui l'importe le plus,

    - Je me doute qu'il y a une raison. Oui. Cachée sous tes gentils airs d'amie à qui j'aurais éventuellement manqué...

    - Tu m'as manqué, mais là n'est pas la question. L'appel anonyme, Hanz? Voilà ce dont je veux te parler.

    Oui. Tiphanie Foster n'est pas de ceux qui manient les autres avec des pincettes et à coup d'hypocrisie.

    - Pardon ?

    - On a reçu récemment, un appel anonyme. Qui ordonnait à Peter de quitter la ville.

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    - Et tu penses immédiatement à moi pour endosser le rôle de coupable ?

    - Tu ne penses pas que j'ai de bonnes raisons de penser cela ?

    - Si, évidemment.

    - Alors tu veux dire que... ?

    - Que je n'ai rien à voir là-dedans. Je te le jures. Et puis si tu réfléchissais un peu, tu pourrais te dire que la police me surveille de près aujourd'hui. Alors tu penses bien que je serais très idiot de tenter une chose pareille.

    - J'avoue que j'ai peut-être été un peu trop vite en besogne... Eh bien, si je me suis trompée sur ton compte, tu as mes plus sincères excuses. Je ne voulais pas de blesser.

    - Ce n'est pas grave, tu avais de bonnes raisons de m'accuser, et j'espère de tout coeur que tu élucides très vite ce mystère. Si tu as besoin de quoi que ce soit, sâche que je suis là.

     

     

    *      *

    *

     

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    Une longue journée de cours vient de s'achever et deux amies se pressent en direction de leurs casiers. Eva et Paula.

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    Mais tel un ninja habile, Raphaël apparait soudain derrière elles et accélère très vite le pas afin d'arriver à leur niveau.

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    Et sans attendre, le jeune homme n'hésite pas à demander à Paula de s'éclipser quelques instants afin qu'il puisse échanger quelques mots avec son amie.

    Amusée et coquine, Paula accepte aussitôt de rendre ce service et se presse de disparaitre de la vue de Roméo et Juliette. 

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    - Tu désires quelque chose ? demande alors Eva avec suspicion en dévisageant son interlocuteur. 

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    - J'ai deux places de ciné, et je ne sais pas à qui les refourguer, lui propose Raphaël sans une once d'hésitation, - alors si ça te dit..

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    - Euh... Ben, euh... 

    Cet idiot la prend décidément au dépourvu en lui proposant quelque chose qu'elle adorerait accepter, mais qu'elle ne peut pas se résoudre à le faire sachant qu'elle a déjà un petit ami.

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    - Alors ? insiste Raphaël.

    - C'est délicat ! Et puis d'abord pourquoi est-ce que tu veux m'inviter, moi, au cinéma ?! N'étais-je pas quelqu'un qui te sortais par les yeux il y a encore pas si longtemps de ça ?!

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    - Tu es parfois insupportable mais j'espèrais enterrer la hache de guerre par cette proposition, mais ne te sens pas obligée d'accepter car si je t'invites ce n'est que parce que Lydia est prise ce soir et que je préfère la compagnie féminine au cinéma.

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    -Tu m'en diras tant, grince Eva avec un soupçon d'agacement. Ce type était décidément tout ce qu'il y a de plus horripilant, tout en étant à la fois le paroxysme de l'adorable. Elle le détestait pour ça!


  • 056

     

    *

     

     

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    Pendant ce temps, à l'appartement des garçons et de leur amie Lydia, tout le monde rit de bon coeur, ce soir, jusqu'à ce que la conversation se mette tout à coup à dériver autour du seul couple de la bande. Terry et Eva.

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    - Alors, ça y'est? Vous l'avez fait? taquine en premier Wilfrid, avec ce petit air malin. Moqueur. Amusé. Et pénible...  pour le blondinet qui va devoir parler de sa vie intime par sa faute.

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    - Woééééé, non! Pas encore. Mais cela ne saurait tarder. qu'il assure à la bande avec impassibilité.

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    - Vous prenez votre temps dis donc. Ca fait déjà plus de deux semaines que vous êtes ensemble, non? rappelle tranquillement Tobias à son ami. Ce qui a pour effet de faire fulminer intèrieurement celui-ci.

    - Quasiement deux semaines, oui. qu'il répond tout de même en conservant son calme olympien. Terry n'est pas un adepte des débordements, même lorsque ses amis ne cherchent qu'à se moquer de son histoire pour l'instant platonique.

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    - Que voulez-vous, ma copine, c'est un morceau de choix, les gars. Alors l'attente fait partie de la dégustation! qu'il provoque même ensuite afin de reprendre le dessus sur ses comparses.

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    Un morceau de choix... Raphaël se sent mal en entendant ces mots. Il en serre les dents de rage, tandis que tout ses amis commencent à rire de bon coeur avec Terry. 

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    Raphaël n'a jamais supporté pas la concurrence.  D'ordinaire, et avec les filles surtout, il a pour habitude de toujours passer avant ses amis. Les regards féminins s'arrêtent toujours en premier lieu sur sa personne à lui. Il n'a donc jamais été habitué à ce qu'on lui vole la vedette...

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    Et encore moins lorsque la fille concernée à été dans ses bras à lui en premier. Possessif. Il se réalise soudain affreusement jaloux et possessif envers son ami Terry. 

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    Qui n'a, après tout, obtenu les lèvres de cette fille que parce que lui prenait son temps avant de les désirer réellement...

     

     

    *

     

     

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    Le lendemain. Une fin de journée des plus banales se déroule encore, au local. Pour changer.

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    Sauf que dans cette scène-là, il n'y a pour l'instant que deux protagonistes.

    Terry. Et sa petite amie.

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    Qui sont sur le lit du blondinet, en train de s'échanger de longs et langoureux baisers.

    Sans parler des caresses plutôt osées que le jeune homme offre à sa partenaire de jeux de langues. Avec sensualité, ses mains explorent les formes de sa petite amie et il n'attend pas pour lui écarter délicatement les cuisses entre deux baisers passionés.

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    C'est ce moment là que Raphaël choisit pour pénétrer dans la pièce.

    Eva en rougit aussitôt de surprise et gêne tout en repoussant doucement la main de son blond de ses seins.

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    Terry en soupire d'agacement en direction du trouble-fête,

    - Woééé, je l'avais dit, que ça serait super chiant de crécher à quatre dans le même appartement!

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    - Y a des hôtels pour ça.

    - Raah putain, tu veux pas aller faire un tour un peu ? Il fait beau dehors ! grogne Terry avec dépit

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    - Bah vas-y, je ne te retiens pas.

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    - T'es vraiment chiant quand tu veux, soupire Terry en attrapant sa petite amie pour la coucher un peu plus sur son lit,

    - Chouette, un porno qui commence ! se moque sans attendre Raphaël en observant les deux tourtereaux,

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    -Terry, arrête, chuchote Eva à son petit ami, morte de honte,

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    - Vas-y Raph, dégage cinq minutes pleaaaase! demande de nouveau Terry avec agacement à son ami, - sois cool, merde!

    - Cool ? c'est quoi ce mot ? je connais pas, désolé !

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    - Ok, si tu le prends comme ça... souffle Terry avant de s'emparer des lèvres de sa petite amie pour un langourexu baiser qui n'a pour but que de frustrer son désagréable ami.

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    Mission accomplie. Raphaël bouillonne intèrieurement.

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    - On remet ça à plus tard, murmure Eva à son blond d'une voix inaudible pour Raphaël, - il a décidé de nous casser les pieds.

    - Je crois aussi, sourit Terry sur le même ton que sa moitié, tout en lui déposant quelques légers baisers sur le bout des lèvres.

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    La colère et la douleur du jeune Bauer grimpent crescendo. Il parait impassible, mais ses pensées envoient bel et bien rôtir en enfer cette sale brune qu'il désire plus que tout aujourd'hui.


  • 055

     

    *

     

     

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    - Bouh!!! s'amuse Paula, souriante, en pénétrant peu après dans chambre de son petit ami.

    - Enfin! lui renvoie Jeffrey en l'admirant des pieds à la tête, - hmmm, tu es sublime, la complimente t-il en se dépêchant de la prendre dans ses bras, le regard lubrique, 

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    Une longue série d'embrassades commence alors, jusqu'à que Jeffrey ne fasse dégringoler sa petite amie sur son lit, dans l'unique but de passer aux choses sérieuses...

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    L'érection que Paula ressens contre son bas ventre en dit long à la jeune fille sur les intentions de son petit ami qui lui glisse délicatement une main sous sa robe,

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    - On ne va tout de même pas faire ça ici, Eva peut entrer d'un moment à l'autre! rougit Paula, pas vraiment désireuse de se faire surprendre pendant l'acte par sa meilleure amie. 

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    - Booyaaaaaaaaaaaaah! arrive justement et brusquement, la brunette Beckers qui pensait ne trouver en ces lieux que son frère jumeau. Elle rit très vite de constater que le concerné n'est finalement pas seul,

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    - Eh beh dis donc, c'est Caliennnnte ici !!!

    - Vas y, bouge de laaaaaaa ! lui ordonne aussitôt Jeffrey en rougissant, - steupléééééééé ! Laisse nouuuuuuuuuuus !

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    - Faites comme si j'étais pas là ! annonce Eva en se laissant tomber de face sur son lit. Oui, ce soir, elle se fiche que son frère ait les deux mains sous la robe moulante de sa meilleure amie. Parce qu'elle a mieux à penser. Méditer... Et fulminer. Même si elle sait bien qu'elle ne devrait pas. Vu qu'après tout, Raphaël n'est strictement rien dans sa vie elle. Ni un ami, ni un membre de sa famille. Voir encore moins, un petit ami. Elle n'a donc pas à se blesser de ses paroles acerbes, de ses avis... 

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    Pourtant, et malgré le fait qu'elle ne devrait qu'ignorer ce misérable cloporte, elle souffre ce soir d'une douleur lancinante entre les côtes.

    - T'es chiante, putain, grogne Jeffrey à destination de sa soeur, - tu viens Pao? On sort un peu.

    - Bah euh... hésite quelques instants Paula, partagée entre l'idée de rester avec sa meilleure amie et celle de suivre son compagnon. Cruel dilemne...

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    - Vas y Pao! lui ordonne Eva qui a déjà compris les raisons de son hésitations, - j'aimerais rester seule, je suis crevée!

    - Je t'appelles, bisouuus! fait alors joyeusement Paula en disparaissant de la pièce derrière Jeffrey, l'air heureux, comblé.

    - Monde de merdeuuuuh..... grommelle Eva une fois seule et dans un soupir, quand soudain, son téléphone portable se met à retentir. Elle décroche alors,

    - Oui?

    - Bah, t'es où?

    - Ah, euh, oui.. Désolée. Je suis rentrée chez moi, se justifie maladroitement Eva devant son petit ami qu'elle n'a même pas attendu de voir, du coup, à cause de la bêtise infinie de cet infâme Raphaël Bauer!

    - Je suis désoléeeeeeee. On se voit demain, sans faute, t'es d'accord? qu'elle tente alors de se rattraper, l'air penaud, honteux.

    - Hum, si tu veux. À moins que tu veuilles sortir, ce soir? Un petit ciné, ça te dit?

    - C'est adorable, mais.. Non merci. Je suis crevée..

    - Ok, Ok. Pas de soucis. On se voit demain, alors!

    - Ça marche! Bisous, à demain!!