• 056

     

    *

     

     

     Quelques jours plus tard, alors que la nuit tombe doucement sur Berlin, Claire entre nerveusement dans le bureau de son époux. 

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     — Chéri, t’abuses là ! y’en a marre maintenant ! lui piaille-t-elle dans son dos, pour le faire lever les yeux de son ordinateur et outil de travail.

    — Hein ? De quoi ? Marmonne celui-ci, sans interrompre son activité, — je suis occupé là Clio, s’il-te plaît, j’ai du boulot...

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     — Pourquoi est-ce que tu me tapes toute mon espèce ?! La carte te suffit plus ?! poursuit-elle en trépignant sur place.
     
    — Hein ? s’étonne Sacha, qu’est-ce que tu insinues là ?!

    — La dernière fois, j’ai rien dit, mais bon là ce soir ça fait deux fois que tu me piques 100 euros en espèces et j’aimerai bien savoir ce que tu fais de ce blé ! 

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    — Mais t’es malade ! Je t’ai jamais tapé de blé ! Et puis tu sais bien que je ne paie que par carte... J’ai jamais d’espèces sur moi ! 

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     — Mais arrête de te justifier ! Moi je veux juste que tu me préviennes si tu me prends de l’espèce ! 

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     — Tu me casses les couilles maintenant Clio ! Je t’ai rien pris, un point c’est tout. Fouille mon porte-feuille si t’es assez conne pour pas me croire !

    — Hey ! Merci de rester poli !

     — Quand on m’accuse à tort, je perds ma politesse, c’est comme ça !

     Et voilà, ça y’est, la tension monte a nouveau... Après quelques jours de bonheur total à s’aimer comme au premier jour, les revoilà qui recommencent à s’agacer, s’énerver, se détester....

    — Si c’est pas toi qui m’as tapé 100 euros, tu peux me dire qui ça peut être alors? ironise Claire pour rabattre le caquet à cet homme qui commence à la faire sortir de ses gonds.

    — Ta fille peut-être ? Propose froidement Sacha, vu qu’elle sort beaucoup le week-end et tout, il faut bien qu’elle finance ses petites virées...

    — Ne dis pas n’importe quoi ! Tif ne sort qu’avec son petit copain et c’est vraiment pas le genre a claquer 100 euros dans les bars !

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     Sur ce, elle sort de la pièce en claquant la porte de rage, persuadée que son voleur n’est autre que son époux, qui ment comme il respire !


  • 057

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     Pourtant, le seul et unique coupable de ce vol n’est autre que Kylian, qui a besoin de toujours plus d’argent pour se procurer son Shit.

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     Discrètement, il vit toujours son idylle avec Emma, que seul Kain ignore encore. 

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     Ils sont prudents.

    Lorsqu’ils sont ensemble, c’est que Kain est absent.

    Emma connait l’emploi du temps et les activités de celui-ci par cœur ; il n’y a aucun risque qu’il la surprenne dans les bras de son prince.

     Tout va donc pour le mieux dans cette petite bande. 

     Un couple de l’ombre, un couple officiel, un groupe d’amis..

    ... Un groupe d’amis... 

     C’est ce mot, « groupe », qui frustre de plus en plus la jeune Emma.  

     Kylian se rapproche trop d’eux.

    Il se lie vraiment trop d’amitié avec eux.

    Il rit souvent avec Kain.

    À croire qu’ils sont devenus amis...

     Plus ça va, et plus il plonge avec eux.

    Lui qui était si pur avant...

    Avant qu’elle ne le heurte dans les couloirs du lycée.

    Avant qu’elle n’entre dans sa vie... 

     Et plus il se rapproche d’eux, plus il semble s’éloigner d’elle... 

    Bientôt, il sera devenu un deuxième Kain, au rythme où vont les choses.. 

    Elle se sent si seule parfois dans ce groupe.. Si seule et incomprise..

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     Seul Hugo arrive encore à ressentir sa solitude. Comme toujours.

    Mais c’est normal, il a toujours été le plus sensible de la bande, le plus solitaire.

    Quand Kain, Franz et Kylian s’assoient en en ronde à discuter de tout et rien, lui il préfère rester avec ses pinceaux.

     

     

    *

     

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     Ce soir-là, et comme presque tout ceux depuis qu’il a emménagé dans ce petit immeuble, Kurt regarde la télévision avec sa voisine de palier, Anja.

     Maintenant réconciliés et quasiment redevenus les meilleurs amis du monde ; dès qu’ils le peuvent, ils se retrouvent pour passer du temps ensemble, discuter de tout et rien, dans une ambiance sereine et bon enfant. 

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     — C’est du bluff Anja, du bluff je te dis.. Marmonne Kurt en soupirant.

    Il réagit à ce que son amie vient de lui révéler ; aujourd’hui, dans le vestiaire du lycée, pendant qu’Elsa se changeait, elle a pu apercevoir sur le poignet gauche de celle-ci, des cicatrices.

    — Peut-être, mais si elle va jusqu’à s’entailler les veines, c’est qu’elle souffre...

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     — Mais qu’est-ce que tu veux que je fasse ? marmonne-t-il à nouveau, — c’est fini entre nous, tu le sais bien...

    — Accepte de lui parler au moins, j’ai surpris une conversation où elle pleurait sur Magda et il parait que tu la prends même pas au téléphone.. Je trouve ça super crade.

    — J’ai pas le courage de l’entendre pleurer, c’est tout. Je suis lâche, tu le sais bien.

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     — Non tu n’es pas lâche, mais tu as simplement de revenir vers elle, n’est-ce pas ? Le taquine Anja, appartement très sûr de ses dires.

    Et pour cause, personne ne connait ce garçon mieux qu’elle !

    — Non.

    — Menteur ! 

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     Un silence s’installe dans la pièce, Kurt ne semble plus souhaiter répondre ; a la place, il ferme les yeux et soupire.

    Elle a tort... tellement tort.

    En effet, depuis qu’il a emménagé ici, il ne songe même plus à Elsa, non...

    La seule à qui il songe, trop souvent a son goût, c’est a elle.

    À son grand désespoir, car il a promis à une autre qu’il apprendrait la stabilité a ses côtés...

    — Hey Kurt ! reprend-elle soudain, les yeux rivés sur le poste de télévision qui commence à diffuser un reality-show, — qu’est-ce que tu vas faire pendant les vacances qui arrivent ?

    — J’en sais rien. Avoue-t-il avec franchise — j’en sais vraiment rien...

    — Pareil. Quoique je suis conne de te demander ça, car tu ne pourras pas prendre de vacances avec ton nouveau boulot, n’est-ce pas ?

    Cela fait en effet cinq jours maintenant qu’il est livreur de pizza ; un petit boulot pas très chèr payé, mais qui lui suffit pour l’instant.

    — J’en sais rien, mais si je veux vraiment me barrer quelque part, je saurai démissionner ! Livreur c’est pas non plus ma perspective d’avenir hein...

    — C’est sûr, lui répond-elle en riant, — Ca me dirai bien qu’on s’organise tous un truc, pas toi ?

    — Comment ça ?

    — Dirk, toi, Tif et moi par exemple ! 

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     — Dirk ? Pourquoi est-ce que tu veux passer des vacances avec Dirk ? lui murmure-t-il en s’allongeant a ses côtés, il... Il te plaît ? 

     — Que.. Que.. Je comprends pas où tu veux en venir. Se contente-t-elle de lui répondre en fuyant ce regard magnifique qui cherche désormais à la dévisager.

    — Tu ne peux pas me remplacer par Dirk, c’est impossible... poursuit-il avec sensualité, — tu ne saurais pas... 

     — Oh, mais dis, tu es bien prétentieux mon coco ! lui lance-t-elle revenant vers lui, — faut que tu arrêtes de croire que tu es mon...

    Mais elle s’interrompt brusquement, préférant revenir se concentrer sur l’émission à la noix que la télévision diffuse actuellement.

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    Kurt l’observe et l’admire en silence ; elle est si belle..

    Il se verrait bien en train de la prendre là maintenant, tout de suite.

    Lui faire l’amour pendant tout le reste de la nuit...

    Caresser chaque parcelle de son corps, qu’il connait si bien..

    Et soudain, alors qu’il se voyait déjà en train de la prendre sauvagement contre le comptoir de sa cuisine, voilà qu’une vision vient fourbement assaillir son esprit : Tiphanie... 

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      Honteux, il se redresse vivement pour se rasseoir en tailleur.

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    — Il a l’air naze ce film, lui sourit Anja, rassurée de voir qu’il n’a pas l’intention d’aller jusqu’au bout de sa provocation. 

    S’il le faisait, elle sait très bien qu’elle ne saurait pas lui résister...

    Et ce n’est absolument pas ce qu’elle veut.

     

     

     

    *

     

     


    Aujourd’hui, c’est un dimanche des plus ensoleillés qui se lève sur Berlin. 

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     Tiphanie étant absente pour la journée ; elle la passe chez Kurt, comme souvent ; Kylian a donc leur chambre pour lui tout seul... 

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     .. Ou pour lui et Emma.

    Sachant que ses parents sont en bas, sûrement encore occupé à se hurler dessus, comme ils n’arrêtent plus de le faire depuis quelques jours, il se laisse alors complètement aller en embrassant sa princesse, comme il l’appelle désormais. Ses mains se promènent sans retenues sur le corps de sa petite amie, il a faim de plaisirs charnels, il veut découvrir cela avec elle, il veut voir ce qu’elle porte sous son léger débardeur et sa mini-jupe.

    Emma commence à se sentir terriblement mal ; surtout lorsque d’un geste vif, il lui retire son top pour l’envoyer s’écraser sur le sol.

    Ca y’est, elle a la poitrine totalement nue contre son torse : Kylian sent une vague de désir monter en lui...

     Fiévreux, il commence à descendre ses baisers vers son cou, puis sa poitrine..

      Ses seins... Ses deux petits seins si magnifiques.. 

      Il s’arrête un instant sur cette vision enchanteresse, avant de diriger ses lèvres vers ces petits tétons rosés qu’il veut embrasser. C’est la première fois qu’il va aussi loin avec une fille. 

     Emma se sent en feu sous les caresses de celui qu’elle aime tant aujourd’hui.

    Pourtant, elle va quand même se redresser doucement, en lui murmurant

    — Kylian... S’il te plaît.. Non...

    C’est plus fort qu’elle. Le sexe, elle n’en veut plus aujourd’hui. Cet acte la dégoute.

     Frustré, Kylian essaie de quitter des yeux sa poitrine pour revenir sagement au niveau de son joli minois, devenu maintenant cramoisi.


    — Excuse-moi.. Lui murmure-t-elle encore, au bord des larmes. — Je... Je... Je ne peux pas...

    Surpris par ces yeux humides, il tente de la rassurer le plus tendrement possible — t’en fais pas ma princesse... Ça sera quand tu voudras...

    En disant ça, il espère fortement qu’elle se décidera rapidement, parce que lui, il la désire déjà comme un fou...

    Soudain, la porte de la pièce s’ouvre, faisant sursauter les deux jeunes adolescents : Ophélia !

      Surprise, Emma pousse un petit cri de stupeur dans les bras de son petit ami.

      — C’est rien, ce n’est que ma petite sœur, la rassure-t-il immédiatement.

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     — Mais.. Mais... Elle pleure ? s’étonne Emma en constatant que la fillette s’effondre sur place, en silence.

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    — Ça, c’est parce que mes parents se disputent en bas.. Lui fait-il avant de la laisser pour rejoindre la petite.

     — Comment ça ? continue de s’étonner Emma, tout en se rhabillant

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     — En fait, dès que des gens sont malheureux autour d’elle, elle souffre et pleure, l’informe-t-il en essuyant délicatement les larmes de sa petite sœur qui lui lance ensuite des regards emplis de peine et tristesse.

     — Oh, la pauvre.. Et ils se disputent souvent tes parents ?

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    — En ce moment oui, c’est la folie.

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     — Dis Kylian... hésite-t-elle à demander, en s’allongeant sur le ventre, à même le sol, devant eux — est-ce qu’elle est... ?

    — Muette ? l’interrompt-il rapidement, — oui. C’est pour ça que tu ne l’entends pas. Elle est sourde et muette.

    — Oh... C’est pour ça qu’elle a l’air aussi sensible alors, elle a dû développer d’autres sens que l’ouïe pour comprendre le monde dans lequel elle vit. 

    — Sans doutes, oui. 

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     — On l’emmène se balader avec nous ? Tu penses pas que ça lui ferait du bien ?

    — Eeeuh... Je sais pas.

    — Ça peut pas lui faire de mal, non ?

    — Non, en effet.

    — Alors on y va !! Ça va lui changer les idées !!

    — Si tu veux, lui sourit Kylian en écrivant la proposition sur la paume de la main de la petite.

    — Ah, elle sourit là !! remarque Emma, est-ce qu’elle comprend quand tu lui écris sur la main ?

    — Bien sûr. Et puis si tu parles pas trop vite, elle peut aussi lire sur tes lèvres. 

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     — En tout cas, elle est vraiment mignonne, elle ressemble beaucoup à ta sœur !

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     — Elle ressemble à ma mère surtout, lui fait-il en se revenant vers elle, pour la prendre tendrement dans ses bras. 

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      Avec douleur, Ophélia les regarde s’aimer, les yeux encore humides. Elle aimerait tant pouvoir hurler pour les prévenir...


  • 058

     Quelques jours plus tard, à Mannheim, le couple Gutter fait encore beaucoup parler de lui dans la demeure Kent.. 

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     — Tu lui as dit ça, comme ça ?!? demande Sonia a son époux.

    Elle n’en revient pas : il a dit clairement à sa cousine que la dernière chose qu’elle pouvait encore faire, c’est divorcer.

    — C’est toi qui avais raison finalement, lui soupire Cédric — il faut vraiment être aveugle pour croire encore à leur amour...

    — Et les enfants ? Tu as pensé aux enfants ? Ils en ont trois...

     — Hey ! s’interloque Cédric, soudain frustré — c’est bien toi qui m’as dit qu’ils doivent se séparer ! 

     — Je sais plus ce que je dois penser en fait... reprend-elle en levant les yeux au ciel — j’ai beaucoup de mal à les cerner ces deux là.

    — Ils s’aiment, mais ils se supportent plus. C’est pourtant pas compliqué à comprendre ! 

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     — Ça me fait mal pour mon frère.. C’est un éternel torturé, il va avoir beaucoup de mal à se remettre d’un divorce...

    — Clio aussi va avoir du mal à s’en remettre ! ajoute Cédric, — mais ils y arriveront, comme tout les couples qui divorcent.

    — Clio, elle a son JO pour refaire surface, mais mon frère... À part des poufs de lycée, il a personne.

    — Et bien il pourra venir à la maison, lors de ses moments de solitude.

    — Mamaaaaaaaannn !! appelle soudain une petite voix en provenance de l’escalier qui mène aux chambres.

    — Oui ? répond aussitôt la concernée en se retournant vers l’adolescente qui se rapproche.

     — Demain j’vais m’acheter un lot de maillots pour cet été !! J’veux pas passer pour une paysanne aux yeux des potos de Tif !

    — Hein ? s’étonne Cédric en essayant de comprendre ce que vient d’énoncer sa fille.

    — Elo va à la mer avec tif et ses copains, cet été, lui annonce tranquillement Sonia : ce qui lui fait faire un bond en arrière, avant de marmonner, plus vexé que jamais ;

    — j’y crois pas ! Et vous comptiez m’en parler quand ??

    — On a décidé ça aujourd’hui mon petit papa chéri, le taquine Élodie, — et j’allais t’en parler...

    — Gaffe quand même à tout ces jeunes des grandes villes hein ! marmonne encore ce père de famille, — qu’ils aillent pas te faire fumer des joints...

    — M’enfin chéri ! lui fait sa femme en riant — ce sont les amis de Tif, c’est tout de même un signe de bonne éducation ça, non ?

    — Eeeeuh mouuuééé... ironise celui-ci, — Tif je sais qu’elle est toujours partante pour les conneries, alors... !

    — Tiens au fait, je vous ai entendu parler de Sacha et Claire ! fait Élodie pour changer de sujet de conversation — vous m’expliquez ? Ils vont divorcer ? Vraiment ?

    Dans un même mouvement, ses deux parents haussent les épaules en laissant échapper un long soupir. 

    Qui aurait cru ça possible ? Certainement pas elle, qui a toujours vu les Gutter comme la représentation parfaite de la famille idéale...

     

     

     

    *

     

     

    ~ Musique ~ 

     

     

    058

      C’est environ une semaine plus tard que Claire est allée toquer à la porte de la chambre des enfants, pour leur demander de descendre au salon ; « qu’ils ont soi-disant besoin de parler, tous ».

     058

     C’est la gorge et l’estomac noués que les adolescents ont obéis, allant s’asseoir côte à côte, sur le grand canapé : leurs parents s’étant plantés en face d’eux, avec des airs terriblement sérieux.

    Trop sérieux...

    Il ne faut pas avoir fait de grandes études pour comprendre le motif de cette petite réunion de famille : ils vont annoncer leur divorce.
    Forcément... 

    058

     — Je pense que vous avez compris la situation ? Fais en premier Sacha, pour lancer la conversation.

    Les enfants hochent la tête timidement. 

     — On va tous mettre en œuvre pour que tous les changements se passent bien et sans perturbations, rassure Claire pour tenter de leur rendre le sourire.

      Quels changements ? Ah oui.. Sans doute un déménagement. Comme toutes les familles divorcées, ils vont exploser et tous se séparer dans des maisons différentes...

    Comment peut-elle imaginer que tout se passera bien, sans perturbations ? 

     058

     Pendant ce temps, de l’autre côté de la cloison, Ophélia ressent la déchirure de ces cœurs brisés. 

    058

     Elle prie alors les anges pour qu’ils épargnent son monde. Les siens.

    En vain... ; ils semblent bien décidés à tous les faire plonger au fond du gouffre.

    Ils le lui ont dit.

     

    *

     

    La discussion terminée, Kylian monte dans la salle de bain, sois-disant pour prendre un bon bain chaud.

    058

     Sois-disant... À la place, il s’effondre sur le sol pour pleurer en silence, seul, loin des regards indiscrèts.


     Il n’y croyait pas. Il ne voulait pas y croire.
    Ce n’est pas possible. Ils ne peuvent pas, eux, se déchirer de la sorte.

    Ce n’est pas possible..
    Ce n’est pas possible..

    Il se répète sans cesse cette affirmation, comme pour tenter de se consoler lui même, comme pour tenter de se persuader lui même...

    En vain.

    Alors, il se décide à prier Dieu. Lui qui est athée.. Lui qui n’a jamais cru en l’existence de cet être divin qui contrôlerait le destin de chacun..
    Il le prie. Ca y’est, il se décide a le prier. Pour la première fois de sa vie.. 





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