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    - Waouh, carrément dans ta chambre ! Tu me sors le grand jeu dit donc, taquine timidement Nanami, peu après que son hôte l'ai emmené dans ses appartements privés.

    - Ne te fais pas de film, idiote. Cette pièce est aussi mon bureau, et c'est surtout la seule où on me fout la paix au palais. Et vu que tu as pas mal de choses à m'expliquer..

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    - Alors comme ça, tu es leur roi.. ? J'ai du mal à l'imaginer. Et dire que j'ignorais même que tu étais prince.. Alors que Sayuri..

    - Tu ne m'as jamais rien demandé sur moi. A la différence de Sayu.

    - Certes.

    - Que fais-tu sur Octavia Nanami? Et pourquoi?

    - Tu n'es pas très content de me revoir, toi. Je me trompe?

    - Je t'ai posé des questions, il me semble.

    - Est-ce que je t'ai - un tout petit peu au moins - manqué?

    - Non.

    - Ah bah ça au moins c'est direct! Toujours aussi brutal, tu n'as pas changé..

    - Je suis revenu pour découvrir que j'étais devenu roi d'Octavia, parce-que ma mère s'est faite tuer pendant mon absence : qui ici a duré deux ans Nanami... Alors non, tu ne m'as pas manqué. Parce-que j'avais d'autres chats à fouetter que me souvenir de l'humaine qui m'a mis deux râteaux pendant mon super séjour touristique sur le Neptania!

    - Je.. je suis désolée, pour ta mère..

    - Bref. Tu réponds à mes questions maintenant?

    - Oh mon dieu! Le temps ne s'écoule pas de la même façon chez toi et sur notre vaisseau?! N'est-ce pas?! Puisque tu dis que deux années se sont écoulées ici, pendant que tu..

    - Mes questions Nanami.. !!

    - Combien de mois, voir années, ont alors défilés de votre côté depuis votre départ?!

    - Quatorze.

    - Tout ça??

    - MES QUESTIONS NANAMI!!

    - J'ai tué quelqu'un!...

    - P.. Pardon?

    - Mais c'était de la légitime défense Daï! Enfin, je.. Il.. Il allait faire du mal à Aïko...Alors je...je l'ai tué... Puis, puis Sayuri nous a proposé de nous faire quitter le vaisseau pour nous emmener sur Octavia, alors je..

    - Ok. Si je comprend bien, tu n'es venue ici que pour sauver ta peau de meurtrière, et même p..

    - Idiot! N'ose même pas finir ta phrase! Je te l'interdis!

    - Humm.. Pourquoi est-ce que tu pleures toi maintenant?

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    - Je.. je.. tsss.. Je crois que je pleure parce-que tu ne te rends pas compte du mal que m'a fait ton départ! De la haine que j'ai ressentis à ton égard lorsque tu m'as abandonnée.. De cette jalousie monstrueuse qui me ronge lorsque je pense a toi, en train de rire avec ta Sayuri, ou pire, dans les bras d'une autre fille! Que tu aurais éventuellement rencontré – puis séduite – pendant ces quatorze mois... Parce-que je.. je..

    - Parce-que tu ?

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    - Parce que je t'aime!! JE TAIME!! JE TAIME!! Voilà!! T'es content? J'ai suffisamment flatté ton ego démesuré comme ça?! Pour que tu me pardonnes enfin?! Pour que tu me dises qu'il n'y a encore personne dans ta vie, et que.. que.. que je ne suis actuellement pas en train de me ridiculiser en me traînant aux pieds d'un homme qui se fiche désormais de moi...

    - Waouh, je t'ai toujours trouvée kiffante quand tu t'énerves! Je ne trouve rien d'autre à lui rire d'un air taquin, tandis que ses larmes continuent de couler avec abondance.

    - Embrasse-moi Daï, embrasse-moi, s'agrippe-t-elle désespérément a moi en me passant une main dans les cheveux. Son visage étant toujours inondé de larmes, je me décide à décroiser les bras pour lui essuyer délicatement les yeux de la main droite. Là, elle se jette subitement sur mes lèvres pour tenter d'aller se procurer elle-même ce que je ne voulais pas encore lui offrir.

    Je serre alors les lèvres pour empêcher l'intrusion de sa langue sur mon territoire.

    Je souhaite ainsi la vexer et la faire reculer d'un pas en arrière, un air penaud dessiné sur le visage.

    - P.. pourquoi..? Pourquoi me rejettes-tu... me pleure-t-elle à nouveau, sans doute une nouvelle fois au bord de l'explosion. De la crise de nerfs - J'en déduis alors rapidement qu'elle en a vu de toutes les couleurs pendant ces nombreux mois, voir jours ou semaines de son côté, et m'attendris enfin.

    - Parce que je voulais t'admirer encore un peu...

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    Je lui offre pour unique justification, tout en l'attrapant doucement par les épaules, avant de m'emparer de ses lèvres tremblantes. Elle ferme les yeux et se laisse complètement faire. Passant rapidement ses bras dans mon dos en pleurant de nouveau. De bonheur cette fois, je crois.

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    - Il serait peut-être temps d'arrêter de pleurer maintenant, je finis par lui murmurer après une longue série de baisers enflammés, tout en lui caressant délicatement le dos – en n'oubliant évidemment pas de jouer habilement avec les lanières qui maintiennent son top.

    - Tu m'as tellement manqué, elle me sourit enfin, avant de m'embrasser à nouveau. 

     

    Musique ♪

     

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    J'amplifie son baiser et réalise que je ne suis pas le seul ici à avoir des idées perverses lorsque je la constate en train de se dandiner contre mon bas-ventre avec une sensualité des plus excitantes.

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    Elle sait y faire la bougresse – et je dois bien avouer que cela n'est pas pour me déplaire. Cette façon qu'elle a de se frotter contre mon sexe, tout en me mordillant le lobe de l'oreille entre deux baisers, me rend tout simplement dingue de désir.

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    Sans parler de ses mains qui descendent discrètement en direction de mes fesses, pour s'y poser avec douceur.

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    Pfiouuu. Et si je ne réagis pas immédiatement, on va finir par penser que je ne suis qu'un amateur en train de se faire dépuceler par une professionnelle!

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    Alors je me remets aux commandes et décide de faire monter la température de nos baisers. Jouant le jeu, ma coquine enroule sa cuisse droite autour de la mienne, tout en me léchant le bout des lèvres. J'en déglutis de délice et plaisir, tout en la faisant reculer discrètement vers mon lit – qui se trouve justement derrière elle.

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    Ensuite, nous allons faire l'amour comme des bêtes.

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    Dans presque toutes les positions. Oubliant ainsi, pendant de nombreuses minutes de plaisir intense, tout nos soucis, craintes, et devoirs.

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    Puis, lorsque nos corps finiront par nous faire comprendre qu'il faut que l'on s'arrête – que physiquement parlant, ils n'en peuvent plus – nous nous endormirons dans les bras l'un de l'autre, tout en nous murmurant qu'on a été géniaux et qu'on va s'y remettre après un court repos réparateur.

     

    *

     

    Et dès notre réveil – et au lieu de faire à nouveau l'amour comme les incontrôlables bêtes sauvages que nous sommes – nous nous sommes blottis l'un contre l'autre, en nous câlinant et nous racontant mille et un faits divers.


    Oui, je sais,  je suis en train de virer pantouflard. Je me fais honte.


    - Alors comme ça, vous êtes en guerre? Me fait-elle avec anxiété, tout en se lovant un peu plus contre moi, - et ça va? Vous vous en sortez? C'est pas trop dangereux?

    - Bah non, puisqu'on a largement le dessus, je lui mens sans vergogne pour ne pas prendre le risque de l'inquiéter, avant d'ajouter que, - et d'ailleurs, je pense qu'après notre ultime et dernière stratégie, nous entrerons dans leur capitale! Pour leur donner le coup de grâce. Eh eh!

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    - Et pourquoi êtes-vous en guerre, d'ailleurs? Est-ce qu'on vous a attaqués?

    - Oui! C'est très fréquent qu'on nous déclare la guerre en nous imaginant faibles et vulnérables.

    - Oh..

    - Mais assez parlé de moi Nanami. A toi maintenant! Parce que je pense que j'ai le droit d'en savoir un petit peu plus sur ta personnalité étrange désormais.. Tu ne crois pas?

    - Bah.. que veux-tu savoir que tu ne sais déjà?

    - Que je ne sais déjà? Humm.. Et que sais-je à part que tu fais des choses étranges lorsque tu t'endors?

    - « Faisais » Daï, « faisais. Parce que cela ne me le fait plus depuis un petit moment maintenant..

    - Tu te réveillais la nuit pour faire ce que tu voulais réellement je crois, mais pourquoi?

    - C'est difficile à expliquer, et je ne sais pas vraiment par quoi commencer en fait..

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