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    — Vous déconnez ? s’interloque Deva, — très sérieusement, faut que je saute au-dessus de ça ? Mais vous m’avez prise pour Skippy ou quoi ?!

     — Tu t’agrippes et tu grimpes ! ordonne Olivia en commençant à perdre patience. — Comme la petite Noémie à côté de toi là !

     — Aie aiiiie, c’est duuuur !!! gémit la concernée.

      — Fayote ! chuchote Deva en essayant de se hisser à son tour sur son engin de torture. 

     

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    — Va faire du sac de sable un peu Aaron, ordonne Hikague en arrêtant l’entraînement personnel de son fils.

     — Tu vas devenir un vieux tout mou si tu ne t’entretiens pas toi ! se moque Dylan, tout en faisant ses pompes.

     — Pfffft, même en déambulateur, en Ehpad, je resterais le plus fort et puissant ! se défend ironiquement Hikague.

     

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    — Tu te donnes une pause Hikague ? Taquine Olivia en se rapprochant de ses amis. 

     — Non, je réfléchis ! rétorque le rouquin.

      — Ah, Hikague réfléchi ! reprend Dylan – il va nous proposer un truc fou, vous allez voir ! 

    — Même pas ! boude-le concerné. — Je me demandai juste combien de mois prendra l’entraînement… Parce que personne ne maitrise encore GunRoZis, alors ça promet !

     — Moi je le maitrise ! annonce fièrement Aaron en tapant son sac. 

     — Oui mon fils, tu es la seule personne du groupe à qui Gunrozis ne sert à rien, mais tu la maitrises, en effet !

     — Qui sait, ça pourrait lui servir un jour.. Interviens Evy. 

    — Mouais… ! soupire Hikague… — Je préfèrerais plutôt qu’il s’entraîne à réveiller ses pouvoirs d’Eterniens, qui sont quand même terriblement plus puissants que vos petites invocations..

      — Tutututu, l’interrompt Dylan, là je ne suis pas d’accord, car je ne pense pas être plus faible que le premier Eternien qui passe, mon pote !

     

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    — Papa !! Papa !! Piaille une fillette en arrivant vers le groupe d’amis.

     — Ouii ma chérie ? répond immédiatement Dylan en se relevant du sol pour faire face a son enfant.

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     — Heeeey papa !! Tu fais quoi ?? Demande en trépignant la gamine — tu deviens le plus fort du moooooonde ??

     — Ben ouais, évidemment ! confirme fièrement l’homme brun. 

     — Tu es plus fort que Hikague alors !! rit maintenant la fillette. 

     — Évidemment !! Confirme à nouveau Dylan. — Des Hikague j’en mange tous les matins moi !!! 

    — Pffffffft ! boude aussitôt Hikague en fronçant les sourcils. — Arrête de dire n’importe quoi à ta fille ! Après, elle va te croire !

      — C’est le but ! Pouffe Dylan. 

     

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    — Les amis… appele soudain Olivia, en devenant blêmes — on a de la visite, je crois.... Qu’est-ce qu’on fait ?? 

    — Encore ces salauds d’Eterniens !! vocifère immédiatement Dylan en se retournant vivement pour chercher des yeux ceux dont son épouse parle.  

    — Ils viennent encore foutre la merde ! marmonne Olivia en faisant un pas en arrière.

     — Hikague ? demande Evy en essayant de rester calme.

     — Faites rentrer tout le monde à l’intérieur. Ordonne Hikague — je vais voir ce qu’ils veulent. 

    — Anaïs, on va rentrer à l’intérieur, d’accord ? Annonce gentiment Dylan à la fillette. — Allez hop, au trot ! On fait la course !

     — Oh, mais c’est qui les monsieurs dehors là ?? Demande vivement Anaïs en remarquant la présence des intrus.

      — Allez hop, a l’intérieur ! répète Dylan en attrapant attrapant l’enfant sous son bras, tel un vulgaire sac de patates.

      — Mais c’est qui ? continue de demander la petite, en riant à moitié. 

     

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    — Alors les jeunes ? s’exclame Hikague en s’adressant aux invités surprise, — c’est gentil de passer aux nouvelles Je vais bien ! Et vous ?

     — C’est lui !! Marmonne l’un des Eternien.

     — Ouais.

      — C’est très mal poli de faire des messes basses, vous savez ! se moque Hikague en se rapprochant de la grille. Mais dites-moi, pourquoi est-ce que vous restez plantés là ? Vous ne vous téléportez même pas à l’intérieur ? 

     

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    Sitôt la phrase d’Hikague terminée, les deux Eterniens se téléportent dans l’enceinte de la caserne.

     

    — Bah voilà mes poulets ! continue de taquiner l’ex-roi d’Eternia. Je commençais à croire que vous aviez oublié comment on se téléporte !

     — Un roi déchu qui part aider une planète de larves… fait froidement le premier Eternien — si c’est pas pitoyable… 

     — Déchu ? Répète Hikague. — Moi déchu ?

     — Par votre fils, oui, continue le même Eternien. — Le roi Maxime.

     

    Hikague éclate de rire.

    Le roi Maxime… Qu’il a osé prononcer devant lui.

    Imaginer son sale gosse avec une couronne le fait mourir de rire…

     

      — C’est pour vous venger d’Eternia que vous soutenez les humains ? demande tout d’un coup le deuxième Eternien.

     

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    — Je ne suis plus roi, alors je soutiens ma deuxième patrie. Se contente de répondre Hikague. — Si vous êtes du côté de mon fils, nous n’avons rien à nous dire ! Mais on peut se battre, si ça vous tient a cœur… 

    — Un roi déchu peut rester sur Eternia ! agresse le premier Eternien, le plus rebelle des deux. Celui qui déteste le plus Hikague. Celui qui idolâtre presque Maxime pour sa grande puissance. — Si vous vous êtes enfuis sur terre, alors que nous devons réduire exterminer ces larves, c’est que vous n’êtes pas un vrai Eternien !

     — Arrête Tetsuo… fait le deuxième Eternien, terriblement gêné par cette situation.

    Lui il apprécie beaucoup son ancien souverain et il déteste le nouveau ; qui n’est qu’un pathétique dictateur, selon lui.

     

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    — Arrête quoi ?? S’agace Tetsuo. — Il nous a lâchés ! Il rejoint le camp des larves au lieu de soutenir son nouveau roi et sa planète !

     — Mais c’est lui le roi ! le coupe vivement le jeune eternien, — il n’a pas a suivre un imposteur…

     — Mais de quel côté es-tu Shinji ? Espèce de traître…

     

     — Traître, mais réaliste, ironise Hikague. 

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     — Tais-toi espèce de lâche… menace Tetsuo en amplifiant son aura.  — Eternia vaincra, Eternia dominera, Eternia gouvernera....

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      — Waouh, mon fils a instauré de belles valeurs dis donc ! se moque Hikague en amplifiant son aura à son tour

     

    Le combat commence. Hikague fonce sur son ennemi pour le projeter en arrière, celui-ci se rattrape au vol et revient a la charge en lançant un rayon qui est immédiatement arrêté par l’ex-souverain d’Eternia… 

     

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    Ex-souverain… c’est sur ce mot que le jeune Shinji, petit frère de l’impétueux Tetsuo, s’arrête.

     Dans quel camp doivent-ils se placer aujourd’hui ? 

    Celui du père, qui a toujours gouverné à merveille leur planète, en instaurant des valeurs nobles et droites, en rehaussant l’image des Eterniens aux yeux de tous les autres peuples, ou dans celui du fils, qui a pris le pouvoir par la force, qui a ensuite réduit en esclavage les planètes les plus faibles, et qui continue d’en vouloir toujours plus… 

    La réponse semble évidente et le jeune homme ne comprend pas la fidélité de son frère ainé envers leur souverain actuel..

     

     En plus, il parait qu’il a engrossé sa femme et qu’elle attend désormais plusieurs enfants.

     Mais on dit qu’elle est de santé fragile et qu’elle ne survivra sans doute pas a l’accouchement…

     Si seulement…

    Oui, si seulement elle pouvait disparaitre en emportant avec elle ses rejetons ! 

    C’est cruel… mais si elle donne naissance à des êtres aussi méprisables que leur père, cela sera vraiment le début de la fin pour tous les Eterniens…

     

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    — Shinji bouge toi !! Crie soudain Tetsuo en esquivant une nouvelle attaque d’Hikague puis en se préparant une contre attaque, — Aide-moi merde !!! 

      — N.. Non..Bafouille le jeune homme — je m’excuse par avance… termine-t-il avant de se téléporter.

     

    Il est hors de question qu’il se batte contre lui.

    Il le respecte trop.

     

     — Sale bâtard !!! Hurle Tetsuo en remarquant la disparition de son frère, avant de revenir jeter un œil à Hikague, qui réapparait devant lui, en préparant une ultime attaque....  

    — Non tu me tueras pas, connard !!! Hurle à nouveau le jeune eternien, avant de disparaitre lâchement, sous les yeux dépités d’Hikague.

     

     Pffffft.... en plus de leur instaurer des valeurs méprisables, voilà qu’il les rend lâches… soupire l’ex-souverain en se dirigeant vers la caserne où l’attendent ses amis. 

     

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    Quelques heures plus tard, la nuit est maintenant tombée depuis quelques heures et tous se détendent de leur journée… 

     

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     — Qu’ils sont lâches ! soupire Olivia, fuir ainsi, la queue entre les pattes.. Ils n’ont vraiment plus d’honneur ! 

    — Mais c’est normal ! s’exclame vivement Hikague, ils n’étaient pas devant n’importe qui ! C’est tout à fait normal de flipper devant moi !!

      — Oui mon chéri, oui c’est toi le meilleur ! taquine Evy en riant.

     

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    — Avec un roi pathétique et pitoyable, ils ne peuvent pas non plus être intègres et courageux ! attaque immédiatement Mickaël, tout en sortant une canette de Sprite du réfrigérateur.

     — Allez hop, une petite pique au passage… soupire Hikague.

     — Quoi ? se défend l’adolescent en allant s’asseoir autour de la table à son tour – osez dire que j’ai tort…

     

     — Bonsoir tout le monde. Fait Aaron en descendant du téléporteur qui leur sert d’ascenseur a tous.

    Cet engin est très pratique, grâce a lui, fini les escaliers interminables !

     

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    Immédiatement, Aaron remarque que sa petite amie ne semble pas dans la pièce, ce qui l’étonne, car elle n’est pas non plus dans les étages supérieurs. 

    — Hey, vous n’avez pas vu Anne par hasard ? se décide-t-il à demander à Bastien et à une jeune fille qui semble très occupée à draguer le concerné, au vu des termes qu’elle emploie dans sa direction : « kawai » « mimi » « chou ». 

     

     — Non, désolé mec, lui répond aussitôt Bastien

     — Elle est dehors !! Affirme à son tour la brunette, très sûre d’elle. — Je l’ai vue sortir tout à l’heure !!

    — Merci. Se contente de répondre le jeune rouquin, avant d’emprunter la porte de sortie pour rechercher la fameuse jeune fille disparue. 

     

    Elle boude. Il en est sûr. Ça fait quelques jours qu’il est très pris par son entraînement et qu’il en oublie un peu leur relation.

     Que c’est compliqué les filles ! marmonne-t-il en la cherchant du regard. 

     

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    — Ohé la râleuse ! chantonne immédiatement le jeune garçon en apercevant enfin sa petite amie, assise par terre.

     — Genre depuis quand tu sais que j’existe toi ?? Boude l’adolescente, sans se retourner ni se relever.

     — Faut que je fasse quoi pour me faire pardonner ?? Fait semblant de larmoyer Aaron en se rapprochant pour s’asseoir derrière elle.

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      — Rien. Moi j’arrête tout, cet entraînement me gave, je n’ai rien à faire ici et tout me saoule ! J’ai pas comme projet d’avenir de devenir militaire ni guerrier ni super-sayan, alors je vais rentrer chez moi.   

    — Tu fais comme tu veux… soupire Aaron.. — Je ne t’oblige à rien.

     — C’est clair. 

    — Pas la peine d’être froide comme ça oh ! se vexe le jeune garçon. — Je n’ai pas non plus été odieux avec toi, je m’investis dans l’entraînement, c’est tout. Il faut que je devienne plus fort que mon abruti de frère et je sais que j’en ai les capacités ! 

     — Mais je m’en fiche de ça, fait Anne en haussant les épaules, c’est bien que tu deviennes fort… Ce n’est pas ça mon problème.

     — Ah ? s’étonne alors le jeune garçon, l’air intrigué.

     — Mon problème c’est que… souffle-t-elle, — tu ne m’aimes pas !

     — Pffffffffft ! Et comment tu peux juger ça toi ? s’agace rapidement l’adolescent. 

    — Parce que je le sais ! reprend Anne. — Tu l’aimes, elle. Ne me prends pas pour une conne Aaron, tu es encore amoureux de Caroline.

     

    Un lourd silence tombe soudain entre les deux protagonistes. Pendant de longues minutes.

     

    Aaron l’interrompra finalement le premier, avec un air des plus aigris

     — Et ça fait longtemps que tu penses ça ? 

     

    — Depuis toujours. Se contente-t-elle de répondre.

     

    C’était apparemment ce qu’il ne fallait pas dire.

    Sans dire un mot de plus, Aaron se relève rapidement.

     — Tu ne m’as donc jamais fait confiance, marmonne-t-il en s’éloignant. 

     

    Il a mal. Très mal. Pourquoi est-ce que tout le monde le voit comme le chien-chien a Caroline ? Il ne l’aime plus. Non tout ça c’est du passé. Aujourd’hui il est certain de ne plus avoir de sentiments pour son amie d’enfance et il avait réussi à s’en convaincre…

     Et elle, sa petite amie, la pire, en une phrase, elle vient de chambouler tout ce qui s’était établi en lui durant toutes ces semaines !

     

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    Il s’éloigne rapidement, il est en colère. Anne prend soudain peur. Peut-être a-t-elle exagéré. Peut-être risque-t-elle de le perdre, à cause de cette bêtise.

     

    Elle se lève d’un bond et tente de se racheter, la voix tremblante 

    — Je m’excuse !! Pardon !! Je ne le pensais pas.. Je te le jure.

     

    — Si, tu le pensais, soupire Aaron en s’arrêtant, comme pour continuer d’écouter le reste de ses supplications

     — Non je le pensais pas… se défend Anne, — et je ne veux pas le penser, ça me fait mal. S’il te plaît, ne me laisse pas. Je m’excuse....

      — On ne dit pas, je m’excuse, mais excuse-moi, quand on est poli. Bref, de toute façon, tu veux te casser d’ici pour rentrer chez toi, alors on se verra presque plus…

     — Je reste ! l’interrompt la jeune fille. — Je retire ce que j’ai dit. Je veux rester.

     — Hmmm.. S’étonne Aaron en se retournant, l’air perplexe. — ne te force pas à faire quelque chose pour moi

     — Je veux être avec toi, alors je tiendrai bon. Même si je me suis pété un ongle aujourd’hui et que ça fait vachement mal. Et même si je n’ai rien d’un guerrier, d’un combattant, je tiendrai bon… Pour toi.

     

    Ça, jamais Caroline ne le lui aurait dit… songe tristement Aaron.

     Non, pas tristement, en fait. Aaron est soulagé.

    Oui c’est ça, soulagé…

     

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    De réaliser la bêtise de son ancien amour pour Caroline.

     

    Avec assurance, il attrape vivement sa petite amie pour l’embrasser tendrement… 

    Heureuse, Anne resserre son emprise sur lui pour lui exprimer son désir de possession.

    Cet acte le touche. Jamais Caroline ne lui a exprimé, elle, un éventuel sentiment de jalousie, ou de quoique ce soit.. Jamais. Pour elle, il n’était que le pote d’enfance Friendzoné, bon qu’a rendre service.

     

    Après de longs baisers langoureux, les deux adolescents amoureux se décollent enfin, pour se fixer tendrement dans les yeux.

     

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     — Tu sais, j’ai peur de ton frère… murmure Anne.

     — Hein ? s’interloque le rouquin.

     — J’ai peur qu’il te fasse du mal, il est si fort… Mais si pourri… Tandis que toi, tu es impétueux, mais… 

    — Mais je suis puissant !!! Se vexe Aaron. — Je suis comme Maxime !! On a été faits de la même façon, alors sa soi-disant puissance, je l’ai aussi !!! Et je ferai tout pour la révéler !!

     — Mais pour l’instant tu ne l’as pas encore fait… alors il peut te faire du mal.. Si jamais tu le croises un jour.. 

    — Il ne bouge pas de son palais de merde, alors je ne risque pas de le croiser. Rassure le jeune garçon. — Quand je serai devenu plus fort que lui, j’irai le trouver et je le défigurerai ! Promis ! Et je montrerai à tout le monde qu’il est misérable à côté de moi et que c’est moi le plus fort.

     

     — Moi.. Moi.. Moi… songe soudain Anne…  — On dit le roi Maxime prétentieux et imbu de lui-même...  Mais son frère n’est pas bien différent de lui finalement.

     

    — Promets-moi seulement de toujours faire attention… se contente de murmurer la jeune fille en souriant.

     — Promis ! Et ne t’inquiète pas, souviens-toi que la différence entre Max et moi, c’est que lui, il agit avant de réfléchir, tandis que je fais l’inverse !

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