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Mélodie : Jérémie, tu ne m’abandonneras jamais, dis ?
Jérémie : euh non, ce n’est pas prévuMélodie : Je t’aime trop… Elle n’en saurait rien si on le faisait...... alors, pourquoi ne pas vivre une histoire ici… ça restera notre petit secret…
Jérémie. Mélo.... nonMélodie <les larmes aux yeux> elle a quoi de plus que moi ? Plus jolie ? Qu’est-ce que ça peut foutre si on s’embrasse ici, elle n’en saura jamais rien cette connasse ! oses dire que tu n’as pas envie de m’embrasser !!!
Jérémie : Je n’ai pas envie de t’embrasserMélodie : MOI SI !!
Jérémie : Melo, tu dépasses les bornes !!!
Mélodie : M’en fout je t’ai volé un baiser…
Jérémie : sale gamineMélodie <pleure> tu es trop con de ne rien tenter avec moi, on serait sans doute très heureux et ta pute n’en saurait jamais rien
Jérémie : tu vas parler mieux d’elle ou ça va mal aller. Je t’apprécie et je peux rester ton ami, mais rien de plus.
Mélodie : je n’en ai rien a battre de ton amitié.... je pensais que tu m’aimais moi… en fait tu en as rien n’a foutre de moi, comme tout le monde, personne ne m’aime, jsuis rien....l’entendre parler comme ça me faisait peur
je n’oubliais pas que c’était quelqu’un de dépressif avec de nombreuses tentatives de suicide à son actif
Jérémie : Tout le monde t’aime ! d’amitié
Mélodie : L’amitié c’est de la merdeJérémie : ça fait toujours plaisir à entendre
Mélodie : tu es le roi des cons, mais je t’aime. Merci d'avoir égayé ma vie depuis que tu es arrivé
Elle se tenait là, devant la rambarde électrifiée, mon cœur faisait alors un bond dans ma poitrine
elle allait le faire, elle allait le faire…
je le sentais au plus profond de moi
je le voyais dans son regard dévasté
Jérémie : MÉLO RECULES DE LA TOUT DE SUITEEE
Mes cris n’ont servi à rien, elle s’est jetée de tout son corps contre la rambarde en la cramponnant bien fort avec ses mains, comme si elle ne voulait pas se louper.La scène était horrible à voir, j’en fais encore des cauchemars, je la revois hurler de douleur, avec les yeux qui s’emplissent de sang....
Elle mourrait ainsi électrocutée, je me précipitais vers elle pour la tenir dans mes bras en lui répétant en boucle de tenir bon, qu’on allait le sauver
Mais c’était trop tard, elle poussait très vite son dernier soupir, contre moi
Tape-dur sortait de sa salle de bain a ce moment-là, hurlant et téléphonant aussitôt a la police,
20 min plus tard, on me battait puis me jetait dans un camion de police sans ménagement, afin de me transférer à alcatrasimsJ’étais accusé de meurtre
Mes espoirs de sortir pour retrouver ma famille s’envolaient
je pensais mourir en prison
j’étais persuadé de ne jamais revoir Maya
un an plus tard, l’enquête est reprise et le suicide de mélodie apparaît évident
une lueur au bout du tunnel
on me libère