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    ♪ Bittersweet life – My favorite hightway )

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    Ailleurs, à l'aéroport de Jacksonville et en train d'attendre patiemment l'arrivée de son avion, Paula ressasse l'indifférence que vient de lui afficher une fois de plus, l'homme qu'elle aime pourtant plus que tout au monde. Il lui a semblé totalement... Détaché d'elle. Le SMS qu'il vient de lui envoyer était si froid et désintéressé qu'elle a encore du mal à croire qu'il en soit l'expéditeur. Comment cela avait-il pu finir par se produire ? Comment cela pouvait-il être possible, qu'eux, l'un des couples les plus aimants et solides, finisse par en arriver là. Se séparer de la sorte, aussi facilement que cela.

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    Oh bien sûr, tout cela ne pourrait être qu'une façade, et Paula en a bien conscience. Que son Wilfrid souffre sûrement autant qu'elle en ce moment même, mais que jamais il ne saurait l'avouer. Et c'est aussi ce détail qui la perturbe et chagrine au plus haut point. Depuis quand son Wilfrid se renferme-t-il ainsi sur lui même en ne la laissant plus le percer à jour ? Quelle étape avait-elle manqué pour ne plus savoir être celle qui le connaissait mieux que quiconque et celle vers qui il trouvait toujours refuge, la plaçant toujours au centre de ses priorités. Quelle était son erreur, aurait-elle échoué quelque part, dans sa relation de couple ? Y aurait-il eu des signaux d'alerte qu'elle aurait ratés ? Qui lui auraient échappés ? 

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    Car son Wilfrid est, au fil des jours, devenu un nouvel homme. Son changement était trop radical, Paula ne le reconnaissait plus. Depuis l'arrivée dans leurs vies de ce sale type, cet abruti d'Anke, que la jeune femme n'a d'ailleurs pas eu le temps de réellement apprendre à connaître. Et pour cause ! Ce con daignait à peine rester à leur appartement, ne prenant que rarement le temps de s'asseoir sur un tabouret de la cuisine pour discuter un peu avec l'entourage proche de Wilfrid. Cela était un comble, tout de même, a toujours trouvé Paula. Puisqu'un grand frère aimant et heureux de retrouver son cadet aurait logiquement adoré découvrir le monde intime de son frangin, au lieu de ne se contenter que de soirées endiablées avec lui. Oui, ce type n'est que louche et détestable, Paula en est persuadée et le hait aujourd'hui de tout son être.

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    Tout en reniflant un sanglot, elle commence à déchirer une à une les quelques photos de son Wilfrid qui traînaient encore dans son sac à main. Oui elle est en colère. Oui elle se venge désormais sur ces nombreux clichés colorés. Parce qu'ils étaient son petit trésor à elle, ses porte-bonheur adorés qui ne quittaient jamais son porte-feuille. Ainsi, et à tout moment, son petit ami la suivait partout, où qu'elle aille. Et puis des fois même elle le présentait, fièrement à des amies.. Heureuse d'être avec le plus beau mec de la terre, comme elle le vantait.

     Cliché ? De déchirer ainsi les photos de son ex ? Oui. Et elle s'en mord les lèvres de le réaliser, tout en se connectant à sa a page Facebook via son téléphone pour supprimer une à une les photos d'un couple uni qui aimait tant exhiber leur amour ô combien envié. Le cliché de la femme abandonnée, humiliée, voilà ce qu'elle est aujourd'hui, par sa faute. Et cela l'énerve, l'énerve! Elle en fronce les sourcils, tout en déchiquetant en bouts minuscules la plus belle de leur photo, un cliché les représentant, radieux, ensemble, et souriant. Heureux, et épanouis. Un cliché qui date, de l'époque des beaux jours. À Berlin.. Décidément, venir ici, dans ce « pays de merde », comme elle en arrive à songer, ne leur a finalement fait que du mal que de bien. Alors que pour le vivre, ce rêve de la vie à deux, la jeune femme avait tout quitté, pour lui. Et peu l'aurait fait, cela ! Prendre ainsi un avion pour courir auprès de son boyfriend carapaté en Caroline du Nord.

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    Et peut-être qu'un jour il lui reviendrait. Peut-être qu'un jour, leurs chemins se croiseraient de nouveau. Peut-être qu'une nouvelle fois, les deux n'avaient finalement besoin que d'un éloignement de plus. La jeune femme en est profondément déçue, de cela. De réaliser que finalement, rien avec lui ne peut être éternel, sûr.. Solide.

    Mais malgré cela, elle se sent une nouvelle fois prête à l'attendre ; elle l'oubliera, un temps, fera une croix sur lui, à moitié définitivement, en se disant que « peut-être » un jour, il réalisera enfin ce qu'il désire réellement dans la vie ; elle, si cela se trouve. Au lieu d'enchaîner les choix hésitants. Oui, l'espoir fait vivre, mais un vieux dicton résonne dans l'esprit de la jeune femme... « Il paraît que dans la vie, il n'est jamais trop tard ». 

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    Mais en attendant, il lui faudra l'oublier. Le laisser s'en aller. Et cela la terrifie, au plus haut point. Elle aura besoin d'aide pour vivre les prochains jours, semaines, mois, de son existence. Elle se raccrochera à sa famille qu'elle s'apprête à rejoindre à Berlin. Elle reprendra contact avec sa sœur, elle retournera vivre avec sa mère. Puis, et peu à peu, lentement mais surement, elle le sortira de sa vie. 

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    Au fil des jours, elle oubliera tout de leurs plus beaux moments, ne faisant du souvenir de son plus bel amour qu'une lointaine image d'un passé lointain. 

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    — C'est qui? Questionne Raphaël avec impatience et curiosité en direction de sa petite amie qui est en train de lire ce qui à l'air d'être un SMS.

    — Paula, lui répond celle-ci avec un soupçon de lassitude dans la voix ; cela te fais plaisir, dis donc, d'avoir de ses nouvelles, pourrait en ironiser à la jeune Beckers une langue bien pendue.

    — Ah! Eh bien rappelle-la, vite.

    — Flemme, pas envie. On verra plus tard. Et puis je sais pourquoi elle m'envoie ça, elle a sûrement encore un soucis avec Wilfrid. En plus, on est censées ne plus se parler.

    — J'ai cru en effet comprendre qu'il y avait des problèmes entre eux, la maison était bruyante ces derniers temps. Et c'est sûrement pas allé en s'améliorant.

    — Oui, mais je te le redis, on verra plus tard ! Car nous on doit préparer ta sortie de l'hôpital. Enfin, on va pouvoir sortir de cette chambre immonde !

    — Dès que je sors, ça te dis qu'on se cherche un appart, rien que tout les deux, propose Raphaël, la bouille illuminée par un radieux sourire.

    — Si tu veux!!! lui renvoie Eva avec une joie non dissimulée, mais avec cependant un petit soupçon de suspicion, — mais... et les TM ?

    — Hum... se racle la gorge Raphaël avec agacement et en perdant sa bonne humeur, — on ne va pas vivre sans arrêt ensemble, non plus. J'ai besoin de m'éloigner un petit peu d'eux.

    — Comme tu veux, lui sourit tendrement Eva en lui attrapant délicatement la main, bien consciente que son Roméo ne soit qu'en fait terriblement déçu du comportement de ses amis musiciens, même s'il ne fait jamais allusion au désintérêt que ceux-ci avaient su lui montrer lorsqu'il était au plus mal. C'est dans le besoin que l'on reconnaît ses vrais amis, et ce dicton s'illustrait désormais haut en couleur et avec douleur, dans l'esprit du jeune Bauer.

     

     

     

     

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    ♪ Eardrum music - Death of a friend ♪

     

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    Quelques jours plus tard, c'est agrippé l'un à l'autre que le jeune couple Bauer revient enfin à l'appartement TroubleMaker.

    Raphaël va mieux, beaucoup, mieux. Dans quelques jours, sa pneumonie ne sera bientôt plus qu'un mauvais souvenir car il aura fini par retrouver son énergie d'antan. Oui, il semble complètement rétabli et a hâte de rentrer chez lui aujourd'hui, tout en ayant tout de même quelques appréhensions sur ce retour. Sa rancune est tenace et il en veut encore à ses amis, de ne pas avoir été là, pour lui... De ne pas s'être suffisamment inquiétés pour sa personne. Parfois, il en arrive à se dire avec ironie qu'il pourrait faire un AVC sous leurs yeux, sans qu'ils ne le réalisent réellement.

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    — Yaaaaaaaataaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa ! Mon coupain ! Mon coupain n'à moiii! MON COUPAAAAAAIN !!!! Crie joyeusement Tobias en courant joyeusement vers lui dès qu'il a pénétré, avec sa petite amie, dans son appartement, — La vache, tu as repris des couleurs, ça fais ziiiiiiiiiiiiziiir, mec !!! que le batteur continue de s'exclamer avec euphorie, puérilité, et en donnant une pichenette amicale sur le bout du nez de son ami rétabli.

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    « Bon retour Raph ! » « Yes, enfin de retour ! » « Tu nous as manqué ! » vont enchaîner les uns après les autres Terry, Wilfrid et Jane, actuellement en train de paresser au salon, et en se levant tous dans un seul mouvement, de canapés respectifs.

    — La vache on a de la chance, il est rentré juste à temps pour qu'on puisse participer au festival, reprend le premier Tobias dans une acclamation de joie — bon on va devoir mettre les bouchées doubles aux répétitions pour rattraper son absence, mais on peut le faire !

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    La joie de son pourtant meilleur ami, Raphaël ne la partage absolument pas, bien au contraire, puisqu'elle le blesse au plus haut point... En effet, Tobias était clairement l'ami que Raphaël aurait le plus aimé avoir à son chevet à l'hôpital, mais celui-ci ne lui a offert qu'une brève visite de quinze minutes, un après-midi où celui-ci était apparemment pressé. Le jeune Bauer était au plus mal, et son meilleur ami d'enfance ne lui accordait qu'un bref instant dans son agenda dit « de ministre », comme le guitariste l'appelait lorsqu'il souhaitait se moquer avec ironie.

    Et aujourd'hui, en ce pourtant heureux jour de retour, après avoir été si malade et seul, rien qu'avec sa petite amie, le jeune Bauer se réalise retrouver des amis musiciens qui ne voient en lui qu'une présence nécessaire pour un festival de musique. Raphaël se retrouve, une fois de plus, véritablement écoeuré par ses compagnons. Alors, et à son tour, le jeune homme va soudainement décider de ses priorités à lui, qu'il ne mettra plus jamais de côté au profit de gens qui ne le méritent pas.

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    — On va se prendre un appart, avec Eva, qu'il lance à l'assemblée de ses amis, l'air calme et serein, tout en serrant la main de sa petite amie pour reprendre, sur le même ton, — et je pense que je vais faire une pause quelque temps, alors ne comptez pas sur moi pour le festival, dont je n'ai absolument pas entendu parler, moi, cela dit en passant. qu'il finit par conclure avec un goût amer dans la bouche. 

    — C'est de ta faute, ça ne peut venir que de toi ! Incendie aussitôt et brusquement Wilfrid en direction d'Eva qui lui hausse les épaules, tout en lui soufflant que son cas ne s'améliorait décidément pas au fil des jours...

    — Raph', je comprends que tu sois encore un peu souffrant, tu as été très malade, c'est vrai, arrive dans la conversation Terry pour tempérer sa petite foule avec sagesse — mais ce festival va être un nouveau tremplin pour le groupe et on ne peut pas passer à côté, vraiment. Déjà que ce n'est pas sur que l'on y ait una passage, il faudra vraiment saisir notre chance et tout donner, et on a vraiment, vraiment, besoin que chacun donne le meilleur de lui-même.

    — Au pire, si tu veux faire une pause, fais-la après le festival ! Se dépêche alors de proposer Tobias, pensant bien faire, songeant ainsi arranger tout le monde, mais blessant encore plus et très profondément, son meilleur ami, à qui il ne prouve qu'une fois de plus, il ne pense qu'à « leur groupe de merde », avant le bien-être de son pourtant binôme.

    — NON. Cingle alors Raphaël en retour avec une sévérité et une fermeté qu'il possède rarement — JE ME CASSE ! Vous me sortez tous par les yeux et j'ai besoin de prendre un vol «Far-away-TM airlines» quelque temps! Que ça vous plaise ou non.. J'en ai rien à foutre!

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    — Sale garce, tu as eu ce que tu voulais, laisse subitement échapper Wilfrid avec rancoeur en direction d'Eva ; en effet, et à ses yeux, cette chienne a toujours été jalouse des TroubleMaker et elle aura surement tout tenté pour leur retirer leur pilier, se servant de ses sentiments niaiseux avec lui pour lui retourner complètement le cerveau et le remonter contre ses amis d'enfance ! Le jeune brun est furieux, fou de rage, tandis que Raphaël s'avance soudain devant lui pour lui faire avoir un mouvement de recul, mais trop tard, le coup de poing Bauer est déjà parti et l'agressé Mulher titube en arrière avant de grimacer de rage en se préparant à contre-attaquer, tout en criant que,

    — Tu vas me payer ça !!!

    — Présente-lui tes excuses immédiatement ou je te démonte !

    — Ah ouais ?! Bah viens alors, j'attends que ça !!!!

    — Ca suffit bande d'abrutis ! Se précipitent ensemble Tobias et Terry pour séparer leurs deux amis qui semblaient réellement prêt à se mettre sur la « gueule »,

    — Bande de cons ! Regardez-vous ! Ah ils sont beaux les TroubleMaker ! En déglutit Tobias avec une palpable déception et douleur dans la voix — mais merde, merde, merde ! Qu'il braille avec désespoir en jetant Wilfrid en arrière, tandis que Terry lâche Raphaël à l'opposé, pour que celui-ci soupire simplement d'un air las, tout en attrapant vivement la main d'Eva pour repartir de l'appartement avec elle, sans rien prononcer de plus à ses amis qu'un simple et froid,

    — J'enverrais quelqu'un récupérer mes affaires. Bye.

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    Sitôt le couple Baeur disparu des lieux, c'est un silence de mort qui s'empare lentement de l'appartement tout entier... Un court moment qui a pourtant des airs d'éternité et pendant lequel les trois TroubleMaker figés se répètent en boucle dans leurs esprits tous les synonymes possibles et existants de fin, d'incompréhension, de doutes, d'angoisse face à l'avenir, et remords...

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    Ellie et Jane, penaudes, n'ont pas osé bouger d'un millimètre durant le déroulement de la scène ; si elles pouvaient disparaître sur le champ dans un trou de souris, elles le feraient immédiatement, elles qui ne supportent pas les conflits. En plus, les mines désespérées et abattues de leurs petits amis respectifs leurs fendent terriblement le cœur, car cela se voit que les deux viennent de se prendre une gifle mentale et même sentimentale, à cause de l'affection qu'il portaient tous de même à leur ami Raphaël.

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    — Ok je... commence à balbutier maladroitement Tobias, en cherchant désespérément à plonger dans les regards fuyants des deux amis musiciens qu'il lui reste encore dans cette pièce, — moi je.. Bah sans Raph, je suis désolé mais je... Ouais, bah... En fait, je crois qu'il a raison, on doit tous avoir besoin... D'une petite pause, tous... Parce que y a.. Ya des trucs qui.... Bah... Bah on vaux rien, quoi... Qu'est-ce qu'on est devenus...? Et je.. je.. Mouais. Qu'il termine d'une petite voix, en tendant une main tremblante en direction de sa petite amie pour lui faire comprendre par ce geste de courir à ses côtés ; chose que la jeune fille fait immédiatement, pour que Tobias reprenne avec tristesse et d'un air désespéré, la tête et les yeux baissés, alors que Terry et Wilfrid n'ont rien prononcé de plus depuis le départ de Raphaêl,

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    — On est plus des ToubleMaker, on est en train de devenir des merdes.

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    — Au revoir, Tobias... réagit Terry, impassible en apparence, déchiré à l'intérieur, alors qu'un nouveau comparse à lui prend la porte, main dans la main avec sa petite amie.

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    — OK c'est bon, j'ai compris, vilain Wilfrid, VILAINNNN, regarde c'que t'as fait bouuuuuuuuuuuh !!! crie brusquement Wilfrid avec rage en direction du jeune blond, comme s'il lisait dans son regard de nombreuses accusations, — allez ciao, qu'il reprend, craquant à moitié, ironisant énergiquement ensuite,

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    —TROUBLEMAKER ARE RIP ! YATAAAAAAAAAA THIS IS THE ENNND MY FRIIIIENNNNDS !BON BAH BYEEEE TERRY, JANE, JVOUS SOUHAITE TOUT LE BONHEUR DU MONDE, CHIEZ NOUS PLEIN DE MINI CHOSES, REPEUPLEZ LA TERRE DE BLONDS NIAISEUX, ET ADIEUUUUUUUUUU ! A PLUUUUS DANS UNE AUTRE VIIIIE ! YOUHOUHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH !!!! termine le brun sur un air chantant nerveux et énergique qui lui broie pourtant les tripes, tout en sortant de l'appartement en claquant la porte. Son groupe bien-aimé volait en éclat ? Il en hurle de rire nerveusement d'avoir peut-être tout provoqué et s'effondre une fois seul et très loin de l'ex-antre TroubleMaker...

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    Figé en plein milieu de la pièce, Terry serre de plus en plus les dents et lève les yeux au plafond afin d'effectuer quelques vifs battements de cils qui n'ont pour but que d'empêcher de nombreuses larmes de dévaler le long de ses joues. Il tiendra bon. Il n'est pas de ceux qui craquent, même dans les pires moments, Terry n'est pas de ceux qui se laissent aller ! Il ne s'abaisse jamais, peu importe les coups du destin ! Il ne se met jamais au niveau des faibles ! Il représente la sagesse, le calme et la répartie ! De tous les TroubleMaker, il a généralement toujours été celui qui savait se contenir, laisser couler, laisser-aller !

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    Mais pourtant, lorsque sa Jane viendra se lover contre lui pour le prendre délicatement dans ses bras afin de le rassurer, sans rien lui prononcer, il se laissera finalement aller pour pleurer chaudement contre elle.

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    Tout s'était passé trop vite. Il ne réalisait que lentement la situation, tout en essayant de comprendre le pourquoi du comment de l'histoire. Comment avaient-ils tous pu en arriver là...?

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    Son armure avait volé en éclats et ce matin-là, le jeune Dreher n'était finalement plus qu'un petit enfant fragile solidement agrippé à sa petite amie.


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    Quelques jours plus tard, le réveillon de Noël est célébré partout dans le monde.. 

     

     





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