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    À la surprise de sa femme et de son fils, Hikague tombe soudain à genoux, en suffoquant…

     — Aaaah.... arrrghhh…

     

    — Hikague !! Mon Dieu chéri !! Ne bouge pas, j’appelle une ambulance tout de suite !!! Hurle Evy, complètement paniquée. 

    — Qu’est-ce que tu as papa ? s’inquiète Maxime en se rapprochant.

     

    Mais c’est ce qu’il ne fallait pas qu’il fasse… Plus il se retrouve près de son père et plus celui-ci se tord de douleur.. 

    — Aaarghhh… Eloi..Éloigne-toi Maxime !!! Gémis Hikague. — Eloigne toi de moi !!!! 

     

    — Chéri ?! Qu’est-ce que Max vient faire là-dedans ?! Demande Evy, complètement perdue.

      — E...Eloi… Éloigne-le de moi.... ELOIGNES LE DE MOI PITIÉ !!! hurle-t-il enfin, l’air épuisé, comme s’il avait combattu pendant de longues heures....  

     

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    — M...Maman ? Qu… Qu… KeskISePaSSe ???? Mamannnn !!! Bafouille Maxime, désormais paniqué.

    — Maxime !!! Hurle Evy, au bord des larmes. — Sors de la maison quelques minutes !! Éloigne-toi de ton père, pitié !!! Sors !!!!! Tu ne vois pas qu’il souffre ??? SORS !!!! 

     

    L’air ahuri, Maxime dévisage ses parents l’un après l’autre, cherchant du réconfort dans un regard… Il ne comprend plus rien. 

    — M’enfin, c’est du délire..

     

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    — M.. Maxime.. Sors. Supplie Evy.

     

    Devant le regard implorant de sa mère et le spectacle de son père écroulé au sol, Maxime panique et se jette à l’extérieur de la maison.

     Dès que la porte d’entrée se referme, dès que son fils n’est plus près de lui, Hikague se met à respirer plus sereinement, et les plaies sur son visage semblent s’arrêter de saigner… 

     

    — J.... J’appelle une ambulance chéri.. Bafouille Evy, complètement perdue.

    — N.. Non. Ça ne sera pas la peine. C’est en train de passer… 

    — M.. Mais… Mais c’est insensé… P.. Pourquoi... Toi et Maxime…

      — J.. Je ne sais pas Evy. Je ne sais pas. Mais une chose est sûre.. Je pense que je ne vais plus pouvoir cohabiter avec lui…

     

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    — Bonsoir.... Fait timidement Caroline, en se décidant à descendre. 

    — Coucou Caro ! Ça va ?! Réponds Evy. La fête est finie… 

    — Oui, je vais rentrer. Bonsoir à vous…

    — Ça va mieux chérie, je te promets !! Dit Hikague pour rassurer son épouse. — Caro, dis à Max de rentrer, moi je vais monter m’enfermer dans ma chambre. Peut-être que le fait d’être séparés par des cloisons pourra atténuer ce phénomène étrange…

      — D’accord… Je lui dirai… Répond Caroline en sortant de la maison.

     

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    — M.. Maxime… Dit timidement Caroline, en rejoignant le concerné. — Ne reste pas là… Il pleut… Allez viens à l’abri !!...Lui fait-elle en souriant.

     

    Malgré le bruit de la pluie, elle est certaine d’avoir entendu des pleurs. Elle ressent la détresse de son interlocuteur…

     

    Mais fier qu’il est, jamais il ne l’admettra.  

     — Casse-toi ! La fête est finie là. Ta maison, c’est à droite. Au revoir. Lui répond-il froidement. 

     

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    — Oh toutes ces flaques !! Tu as vu ?? Ça ne te rappelle rien ??? s’exclame-t-elle, en ignorant sa dernière remarque.

     

    Il détourne le regard et l’ignore. 

     

    Il préfèrerait rester seul pour pleurer, mais la jeune fille est bien décidée a ne pas l’abandonner sous sa pluie battante..

     — Laisse-moi Caro… Laisse-moi… Gémit-il. 

     

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     — Ça ne te rappelle rien ??? poursuit la jeune fille en se mettant à sauter avec énergie, dans les flaques, — Quand on était petits, banane !!! Rappelle-toi !! On était tous les trois, ici même, à faire les fous dans les flaques !!

     

    Pendant qu’elle sautille dans ses flaques, pendant qu’elle chantonne pour détendre l’atmosphère, pour le faire penser a autre chose, elle l’entend fondre en larmes, sous la pluie battante.

     

    — Je me rappelle, Aaron il revenait tout boueux !! Et à chaque fois, ton père râlait !! Tu te souviens ?? 

     

    Elle ne lui fera pas remarquer qu’elle a réalisé ses larmes.

      — J… je.. Je suis un monstre… Gémit-il...

     

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    — Pourtant je ne suis pas amoureuse d’un monstre moi !!! Tu es sûr de ce que tu avances ??? continue-t-elle de chantonner, en sautillant de plus belle dans ses flaques.

    — Caro....

    — Tu te rappelles la fois où on s’est cachés dans ma maison, pendant qu’Aaron nous cherchait ??? La tronche qu’il a tirée quand il nous a chopés !!

     

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     Soudain, il se jette sur la jeune fille et la prend vivement dans ses bras.

    Puis, la tête enfouie dans son cou, il se met à pleurer. Comme il n’a encore jamais pleuré… Une douleur horrible semble s’emparer de tout son être..

     

    — Jure-moi que tu ne m’abandonneras jamais… Jure-le-moi.. Gémit-il, la gorge nouée.

    — Je ne t’abandonnerai jamais Max. Répond-elle en souriant. 

    — Et… Et… Et tu me suivras toujours… Même si on doit être seuls contre tous… Promets-moi…  

    — Je te le promets.... Répond-elle à nouveau.

     — J… Je ne sais pas ce qui m’arrive Caro… je suis dans doutes mauvais… J.. Je ne sais pas....

     — Je ne t’abandonnerai jamais… Se contente-t-elle de dire, toujours avec le même sourire rassurant et chaleureux.

     

     

     

     

    ~ Video par Justine ~

     

    ~ Video par Lisa ~


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    Puis, après quelques minutes de silence, pendant lesquelles Maxime s’est contenté de serrer fort sa jeune amie, comme s’il n’avait plus qu’elle au monde, il se recule enfin, l’air apaisé, et Caroline lui dit doucement ;

    — Hikague te demande de rentrer au fait. 

    — Nan ! rétorque-t-il immédiatement. — Enfin, pas tout de suite. Je vais aller en boîte me bourrer la gueule, je crois, j’ai besoin de me changer les idées. 

    — Viens chez moi, c’est mieux que d’aller te saouler. Propose-t-elle en souriant.

     

    Sa maison étant voisine, les frères Daemon ont souvent dormi chez leur amie, étant petits. Ils passaient la soirée à jouer, puis dormaient sur place. 

    La grand-mère et unique famille, de la jeune fille, les connait bien. Elle leur installait toujours des matelas confortables, avec des sacs de couchage.

     

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    Sans attendre sa réponse, Caroline lui prend la main et l’incite à avancer avec elle, vers sa maison. 

     

    — Je n’ai pas dit que j’étais d’accord !!! braille-t-il, en avançant quand même.

    — Ce n’était pas une question !! rétorque-t-elle en riant.

     

    Vexé, il récupère sa main d’un geste vif en lui jetant un regard noir ;

     

    — Hey !!! Genre tu me donnes des ordres !! Malade va !!!

     

    Sa réplique la blesse, terriblement. Mais l’adolescente se contente de le regarder en souriant, sans rien dire de plus.

    Elle continue d’avancer. S’il veut la suivre, qu’il la suive. S’il veut rebrousser chemin, qu’il le fasse… Au moins, elle sera fixée. 

    À sa grande surprise, il ne fait pas marche arrière ; il la suit toujours, avec une mine boudeuse, qui en est presque attachante.

     

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    Puis il accélère le pas pour revenir à son niveau et lui prendre la main, en détournant le regard pour ne pas lui faire croire qu’il est « gentil ».  

    Fier.. Si fier… Caroline aimerait rire, mais elle se retient, car cela serait très mal venu.

     

    — Aaaah Sally est réveillée !!! braille-t-il soudain en voyant de la lumière s’échapper de la fenêtre du salon. — Ça craint !!! 

    — Pourquoi ? Demande Caroline. Mamie attend mon retour, comme d’hab ». Elle ne dort pas tant que je ne suis pas couchée !!! 

    — Ouais, mais elle n’est pas censée voir un tocard débarquer chez elle, à une heure pareille !!!

     — Un tocard ?!? s’interloque Caroline, étonnée par la manière dont il se qualifie.

     

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    — Coucou mamiiiie !! s’exclame-t-elle en entrant dans la maison, suivie de près par Maxime. 

    — Bonsoir les enfants ! Tiens mon petit Maxime, tu viens jouer tard aujourd’hui dis donc !!!  

    — Eeeuh.. Ouais.. Bafouille Maxime, gêné d’être là. 

    — Bah, il n’y a pas d’heures pour jouer, défend timidement Caroline.

     — À votre âge, ça ne serait pas au docteur, qu’on joue. Répond Sally, l’air amusé. — Vous voulez boire quelque chose ? Un chocolat chaud ? Par ce temps horrible, vous devez être gelés !

     

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    — Je te le laisse, Max, je vais prendre une douche ! Annonce Caroline en s’éloignant vers l’escalier, sous le regard vexé du concerné.

     

    Heeey !! Mais ne me laisses pas, saleté va !!! pense-t-il, l’air boudeur. 

     

    — Alooors mon petit Maxime, qu’est-ce qui t’amène réellement ? demande la vieille femme en se levant de son canapé, une fois que sa petite fille a disparu au premier étage. 

    — Bah rien…

     — Menteur ! Rétorque Sally en souriant. 

     

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    — Pourquoi menteur ?? Se défend Maxime, très vexé.

    — Parce que tu ne débarques jamais  comme ça, et si tu voulais réellement faire des bêtises avec Caro, je ne pense pas que c’est ici que tu viendrais.  N’est-ce pas mon chou ?  

    — Mouais… Mais je n’ai pas envie d’en parler de toute façon. Se braque Maxime en baissant les yeux. 

    — Oh, tu n’oses plus me raconter tes petits soucis maintenant ? Dit la vieille femme, l’air triste. — Pourtant quand tu étais petit tu n’hésitais pas !! Tu te souviens, tu venais me confier que le méchant Brad t’avait encore piqué tes bonbons !! 

    — Sally !!!! Grogne Maxime. — J’avais 5 ans !!!

    — Oh… Et aujourd’hui tu es trop prétentieux pour te confier ? Oh… 

    — Mais je n’ai rien à confier… Je ne veux pas voir mes parents pour ce soir, c’est tout… Ils m’ont jeté de la maison Sally !!! Comme une merde !!! Je te jure !! Maman m’a dit de dégager !!!  

    — Tu mens Maxime. Souffle la vieille femme. 

    — Non !!! Tu vois !!! Tu vois !! J’aurai mieux fait de fermer ma gueule !! Tu n’es pas de mon côté !!! Personne n’est de mon côté de toute façon !!! Se défend Maxime, au bord de la crise de nerfs. 

    — Tututututu, qu’est-ce que tu me fais là mon poussin ? Je serai toujours avec toi ! Mais ça ne m’empêche pas de te dire que tu te trompes… Et je suis certaine que tu débites des bêtises… Car tu as des parents merveilleux, qui t’aiment à la folie.  

    — Faux !!!! Je te dis que maman m’a jeté de la maison !!! 

    — Maxime… Tu veux que j’appelle Evy ?

     — Naaaan !!!! répond-il brusquement. 

     

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    — Tu veux un chocolat chaud ? Ajoute Sally, en se dirigeant vers sa cuisine.

    — Nan. Je bois du café moi maint'nant !!!

    — C’est ballot, parce que j’ai que du chocolat !! Alors tu vas devoir retomber en enfance.... Quelle vie ingrate hein !! se moque-t-elle gentiment.

     

    Maxime ne dit rien. Il se contente de la suivre en marmonnant. 

    — Pas de messes basses sans curé Max ! Et tu sais bien que c’est moi le curé !!

     

    Il lui tire la langue. Comme il le faisait quand il était petit et qu’elle le grondait parce qu’il embêtait Aaron. 

    Un enfant. Un grand enfant. Maxime n’est qu’un grand enfant. Et c’est pour ça qu’elle l’aime tant ce sale gosse.

     

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    — Allez, ne te fais pas prier et raconte-moi en détail cette fameuse histoire ! Dit la vieille femme en remplissant la machine à chocolat.

     — Ben c’est délicat…

    — Pourquoi ? 

    — Papa m’a dit que si j’étais nuisible il m’enverrait sur Eternia. Tu sais, sa planète zarb.... Répond-il en soupirant. — Et je pense que je suis nuisible, vu que je lui fais du mal quand je suis près de lui. 

    — Tu lui fais du mal ? s’étonne Sally. 

    — Oui, il a des douleurs en ma présence, et ce soir il s’est même mis à saigner !!! Pourtant je n’ai rien fait !!! Je te jure !!! 

    — Je te crois Maxime. Dit-elle pour le rassurer. — Et Aaron ? Est-ce qu’il est « normal » lui ?  

    — Ouais, il n’y a aucun problème avec Aaron..... Y’a que moi qui soit nuisible !!!  

    — Tu n’es pas nuisible Maxime. Tu es eternien, c’est tout. Sourit-elle. Tu n’aimes pas Eternia ? Moi j’aimerais bien visiter cette planète ! Hikague m’en dit beaucoup de bien.  

    — C’est comme ici, il n’y a rien de différent. À part qu’ils ont tous les yeux rouges bien sûr.... 

    — Ils sont beaux les yeux de ton père ! Tu ne trouves pas ?

     — Nan. Une planète clones-land où tout le monde a les mêmes yeux, c’est naze.

     

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    — Un peu, de respect Maxime voyons. Car tu as du sang eternien tout de même....Soupire la vieille femme. 

    — S’tu le dit… 

    — Moi je pense que ça doit être une planète très chouette. Hikague est un homme parfait et exemplaire. S’ils sont tous comme lui....Tu es fier de ton papa quand même ? Il a sauvé le monde tout de même ! Et il est eternien… 

    — D’après ce qu’on m’a raconté, papa n’a rien branlé lors de cette guerre. C’est sa sœur qui s’est sacrifiée pour n... 

    — Maxime !! Je t" interdis de dire des âneries. Ton père a guidé Eternia. C’est lui qui a incité son peuple à sauver la terre ! 

     

    L’adolescent ne répond rien. Elle a raison. 

    Oui son père est exemplaire et tout le monde l’aime, l’idolâtre… 

     

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    — Allez, arrête de tirer cette tête et prend un chocolat ! Dit Sally en allant s’asseoir. 

     

    Il obtempère immédiatement, en silence.

     

    —  Et sinon, tu es vraiment forcé d’aller sur Eternia ? Ajoute la vieille femme, pour relancer la conversation. — Tes parents sont gentils.. Ça m’étonnerait qu’ils t’y obligent.

     

    Quand on vexe ou frustre Maxime, il s’enferme dans sa coquille.

    Elle le connait trop bien.  

     

    — J’sais pas…   

    — Et qu’est-ce que ça te ferait d’avoir des pouvoirs, comme ceux de ton père ?

    Tu aimerais être aussi puissant que lui ? Tu voudrais être héroïque comme lui ? Poursuit Sally. — Si tu avais des pouvoirs, qu’est-ce que tu en ferais, toi ? 

     

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    — Je ne sais pas… De grandes choses sûrement… 

    — De grandes choses ? Répète Sally. — Quels genres de « grandes choses » ?

     

    Un nouveau silence s’installe.

    La vieille femme se sent soudain mal à l’aise et a un très mauvais pressentiment…

    — Maxime ? se décide-t-elle à demander.  

    — Je ne sais pas.... Lui répond l’adolescent d’une voix basse, en allant s’asseoir à ses côtés.

     

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    — J’espère que tu seras quelqu’un de grand en tout cas. Lui sourit t-elle. — Et j’en suis certaine. Tu n’es pas n’importe qui ! Tu es son fils.. Rapelles toi toujours de ça Maxime. 

     

    Il ne répond pas et avale une gorgée de chocolat chaud.

     

    Oui il est son fils, ça, il ne peut pas le nier.

    Mais s’il en a la possibilité, il montrera à tous qu’il est meilleur que lui !

    Et d’ailleurs, n’est-ce déjà pas le cas  ? 

    Sans le savoir, il l’a déjà mis à genoux ! 

    Oui, il n’y a plus aucun doute désormais, il est plus fort que son père !

    Plus fort que son père… Meilleur que son père…

     

    Il sourit.

     

    — Maxime ? Ça va ? Questionne Sally, pour le tirer de ses songes.

    — Oui, oui. Ça va… Répond le jeune homme. — C’est du Nesquik le chocolat ? 

    — Oui. Sourit la vieille femme. 

     

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    — Bon moi j’arrête là, sinon je vais me payer une violente colique ! Annonce Maxime en se levant de table.

     

    Sally rit. 

    — Tu supportes plus le chocolat chaud mon lapin ?

    — C’est le lait que j’ai du mal à digérer ! Répond Maxime en rangeant son mug dans le lave-vaisselle.

    — Je me demande ce qu’elle fait la grosse ! Elle en met du temps pour prendre sa douche ! Dit Sally.

    — Bah, c’est une fille…

    — Hum.. ? Tiens tiens…

    C’est la première fois que tu traites ma Caro comme une « fille » !

     

    Maxime bafouille, il vient de se faire royalement piéger.

     — Ce n’est pas ce que tu crois !!

     

    — Et Aaron ?

    — Quoi Aaron ?? Demande Maxime, l’air stressé.

    — Non rien… Soupire la vieille femme.

     

    Elle aime beaucoup Maxime bien sûr, mais si sa petite fille devait aimer un des deux Daemon, elle préfèrerait quand même que ce soit le gentil poupon Aaron qui soit l’élu....

     

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    — Je vais voir ce qu’elle fait. — Dit Maxime en se dirigeant vers l’escalier. 

    — Va. Vas mon petit. Rit Sally.

     

    Mais à la vérité, elle n’a pas vraiment envie de rire… 

    Le silence glacial qu’il y’a eu tout à l’heure, lorsqu’ils ont parlé de pouvoirs, d’Hikague, ne lui dit rien qui vaille.. 

     

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    — Caroooooooo, qu’est-ce que tu fous ??? Beugle Maxime en arrivant au premier étage, puis dans la chambre de sa jeune amie. - Roooooooooh ! Je n’y crois pas ! Tu es encore dans la salle de bain !! Dit t-il assez fort, pour qu’elle l’entende, - J’arriiiiiiiiive !! S’exclame-t-il ensuite en se pressant vers la salle d'eau...


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    — Pouloulouuuh !! s’exclame-t-il en poussant vivement la porte de la pièce.

    — Max !!! Tu pourrais frapper !! J’aurais pu être sous la douche !! dit-elle en rougissant, imaginant sans doute la scène si…

    — Roh oui, dommage que tu n’y sois pas… Nue comme un ver… hm !!! murmure-t-il en se rapprochant sensuellement.

    — Relou, va.. Murmure-t-elle en devant écarlate.

     

    Il est maintenant complètement collé contre elle et commence a lui caresser sensuellement le dos…

     

    — Quoi ? lui souffle-t-il dans l’oreille, avant de fermer le loquet de la salle de bain.

     — M...Maintenant ? murmure-t-elle en gémissant, car l’adolescent vient de poser ses deux mains sur sa poitrine, afin de lui caresser les seins avec un désir non dissimulé. 

     

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    Sans attendre, Maxime dégrafe habilement le Jean de sa partenaire qu’il tient sensuellement contre lui..

     

    Puis, il fait dégringoler son petit top, avant de ramener sa main gauche vers ses seins…

     — Tu me le redis ? lui murmure-t-il dans le creux de l’oreille. 

     — De quoi ? Demande-t-elle, en se délectant de ses caresses délicieuses...

     — Que tu m’aimes.... que tu es totalement à moi… Murmure-t-il à nouveau, en lui mordillant le lobe de l’oreille.

     

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    — Je t’aime, et je serai toujours à toi… Murmure-t-elle alors, en posant la tête sur son épaule. — rien qu’a toi… aaaah… mais un gémissement provoqué par ces caresses provocante vient interrompre cette douce déclaration… 

     

    Il la retourne vivement pour la plaquer contre lui ;

    — Caro.... 

     — Pourquoi est-ce que tu es encore habillé toi ?? demande-t-elle soudain, avant de poser ses mains sur son torse, pour commencer à déboutonner sa chemise..

     

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    — Tu m’aimes… Mais plus qu’Aaron, hein ?? Demande Maxime d’une petite voix.

     

    Elle rit en agrippant sa cravate, avant de la jeter au sol.

    — Idiot va !

     

    — Meuh.. Réponds-moi !!!! demande-t-il à nouveau, l’air inquiet.

     

    Pour réponse, elle lui déboutonne son pantalon, en se plaquant sensuellement contre lui ; 

     — Tu dis tellement de bêtises quand tu veux… embrasse-moi vite…

     

    Il s’exécute et s’empare donc de ses lèvres, tout en retirant le reste de ses vêtements…

     

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    Après un long échange de baisers, il lui fait poser ses bras autour de son cou et la soulève du sol..

     

     — Que.. Que.. Demande-t-elle, surprise. Maaaax ??

    — Bah, je t’ai dit qu’on ferait de nouvelles positions, nan ???

     

    En guise de réponse, elle le regarde en rougissant de plus belle…

     — Agrippe-toi… Lui murmure-t-il dans l’oreille, avant de la pénétrer doucement.… puis de plus en plus vite....

    — Aaaaah… Aaaaah… Gémit la jeune fille, en essayant d’étouffer ses cris. Il ne manquerait plus que sa grand-mère l’entende et ça serait le bouquet !

    — Ça va ? Murmure Maxime, en stabilisant son rythme de va et-viens.

     — O.. Oui… Se contente-t-elle de répondre, entre deux gémissements...

     

    Elle a préféré leur première fois, confortablement installée dans un lit, ça, c’est clair et net. Mais elle se gardera de le lui révéler… Des fois qu’il se sente vexé et frustré…

     

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    Elle ferme les yeux et serre les dents. Ces pénétrations sont désagréables, mais elle ne veut pas le laisser paraitre.

     

    Soudain, elle sent qu’il se retire ; elle rouvre alors es yeux pour lui demander, l’air intrigué ;

    — M.. Max ?

     

    — Désolé. C’est que ta deuxième fois et je te prends sans préliminaires.... Bafouille-t-il en la reposant délicatement au sol.  

     — M.. Mais c’était bien je te promets !!! dit-elle avec un sourire.

     — Tu me prends vraiment pour un con à me mentir comme ça ? 

     — Du tout. 

     

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    Le cœur serré, elle le regarde se baisser pour récupérer ses habits et se rhabiller. 

    — M.. Max... A.. Arrête de tout prendre mal… 

     

    — Je ne prends rien mal.

     — Alors pourquoi tu… tu…

     — Je quoi ? Pourquoi je me retire ? Bah parce que je suis une merde, alors j’arrête de te faire mal et je me casse. Dit-il sèchement.

     — Je n’ai jamais dit que tu étais une....

     —Moi je le dis. L’interrompt Maxime, en finissant de boutonner sa chemise. 

     

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    Et sans dire un mot de plus, il pousse violemment la porte de la salle de bain pour en sortir.

     

     Caroline en reste bouche bée. Il s’en va.

     

     À chaque nouveau pas qu’elle entend dans l’escalier, son cœur se serre un peu plus et ses yeux s’emplissent de larmes..

     

    Qu’est-ce qu’il vient de se passer, se sont-ils disputé ?

    Pourquoi a-t-il réagi ainsi, aussi vivement, pour une broutille

     

    Comment une soirée, qui démarrait pourtant merveilleusement bien, pouvait-elle être ruinée ainsi ?

     

    Quelques secondes plus tard, elle le voit sortir de chez elle…

     

    Il marche rapidement, sans se retourner.

     

    Sans doute sait-il qu’elle est toujours plantée derrière sa fenêtre.

    Sans doute n’a-t-il pas envie de voir son visage...?!

     

    Mais pourquoi ? La jeune fille ne comprend rien…

    Elle n’a rien dit de mal, rien fait de mal…

     

    Il est vraiment trop compliqué, ses réactions ne sont pas normales !

     

     Perdue, et les yeux remplis de larmes, elle se rhabille.

    Puis elle va s’enfermer dans sa chambre, pour s’écrouler sur son lit, et pleurer tout ce qu’elle peut..

     

    Pourquoi est-ce qu’elle l’aime tellement. Pourquoi. Pourquoi. 

     

    012

     

    Le lendemain matin, c’est un dimanche grisâtre qui pointe le bout de son nez, au grand désespoir de tous ceux qui espéraient paresser au soleil pendant leur unique jour de repos de la semaine !

     

    Après une nuit difficile, où elle n’a que très peu dormi, Caroline émerge enfin et rejoint sa grand-mère, qui est plongée dans son occupation favorite : la lecture.

     

    — Bonjour mamie.... souffle-t-elle d’une voix lasse.

     — Tutututu qu’est-ce que c’est que cette petite voix ? s’inquiète Sally.

     

    D’habitude, l’adolescente est toujours pleine de vie, le sourire aux lèvres, prête à faire rire son entourage…

     — Rien, rien, tente de la rassurer Caroline, le regard baissé.

     

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    — Ma chérie… Soupire Sally en se levant… Tu sais… J’aime beaucoup Maxime.. Mais je vais l’aimer de moins en moins s’il continue de te faire pleurer. Ajoute-t-elle en rangeant son livre, d’une main nerveuse.

     

    Caroline rougit. Sa grand-mère devine décidément tout.

    Elle est incroyable ! 

     

    — Mamie… Bafouille-t-elle, ne sachant que dire. Oh puis après tout, qu’est-ce que j’essaie de faire.. Je ne peux rien te cacher.. Tu lis en moi comme dans un livre ouvert.. Soupire-t-elle, les yeux humides.

     — Oh non, tu ne vas pas pleurer à nouveau dis ! Demande  Sally, le cœur serré.

     — Non promis !! Je me retiens. La rassure immédiatement l’adolescente.

     — Vous vous êtes disputés ? Questionne la vieille femme. Je sais que Maxime a un caractère spécial, mais il est gentil au fond… Enfin. Pas autant que son petit frère, malheureusement ! Aaron, il a tout pris de sa douce maman, sourit-elle. 

     

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    — Je l’aime tellement mamie !! Craque soudain la jeune fille, les yeux s’emplissant de larmes. Je sais que je ne devrai pas !! Je sais que c’est un collectionneur !! Que si ça se trouve il n’en a rien à faire de moi !! Mais je l’aime !!! Je l’aime !!! Je l’aime !!

     

    Le cœur serré, Sally la force à s’interrompre en la prenant rapidement dans ses bras..

     

    — Ma chérie… L’amour ce n’est pas toujours facile.. Oh je ne suis pas douée pour consoler ce genre de maux.... En plus, le cœur a ses raisons que la raison ignore alors.. Je ne saurai juger tes sentiments… 

    — Après un froid, est-ce que je dois aller le voir… ? Demande timidement Caroline. Ou est-ce que je le laisse revenir ?... C’est lui qui est parti sans raison… Est-ce que je me ridiculise si je fais le premier pas ? 

    — Oui ma chérie. Réponds fermement Sally. — Tu restes ici, et tu le forces a revenir vers toi ! Il faut être ferme avec les hommes mon ange.

     — Et… et s’il ne revient pas ? Bafouille l’adolescente.

     — Ils reviennent toujours. Lui sourit sa grand-mère. 

     

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    Au même moment, chez les Daemon, le petit déjeuner a été englouti depuis belle lurette, et la petite famille profite de cette journée pluvieuse pour discuter de tout et de rien, ensemble.

     

    Maxime, qui se lève toujours en retard, semble hésiter lorsqu’il veut descendre l’escalier pour rejoindre les siens : il entend la voix de son père…

     — Tu peux venir max. Lance soudain Hikague, qui semble avoir remarqué les doutes de son fils.

     

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    — M.. Maxime… Souffle Evy en se retournant, la voix tremblante.

     — Ça va Evy. La rassure Hikague. Je ne ressens rien là. 

     

    La jeune femme pousse un soupir de soulagement.

     

    Hikague lance d’une voix hésitante en direction de son fils ainé,

    — Max... 

     

    — Oui ? Réponds aussitôt celui-ci.

     — Je suppose que tu sais de quoi je vais te parler… 

     — D’Eternia, non ? Ajoute l’adolescent.

     

    Aaron écoute sagement la conversation. Il est ravi. Si son frère part sur Eternia, il sera loin. D’elle. Et de lui par la même occasion. Bon débarras !

    Non, il ne lui a pas pardonné ce qui s’est passé la veille…

     

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    — Tu.. Tu as l’air de bien le prendre.. S’étonne Hikague, qui s’attendait à une crise.

    — Je veux maîtriser mes pouvoirs et tu as dit que ça ne pourra arriver sur Eternia, donc ça me va.

     

    Il veut s’entraîner, devenir fort, puissant…

    Et plus que son père, si possible. Mais ça, il se gardera bien de le lui révéler.

     

    Hikague est un homme fier, il pense être LE meilleur.

     

    Mais ça, c’est le passé. Pense Maxime.

    Il est temps que le flambeau soit reprit…

     

    — Tu feras tes cours par correspondance, car tu ne maîtrises pas l’Eternien… C’est bête, car on a de très bons lycées, mais bon… Soupire Hikague.

    — Mais tout ça est provisoire hein !! Ajoute Evy. — Dès que tu sauras maîtriser un peu tes pouvoirs, tu reviendras a la maison mon chéri !! Ça ne sera vraiment pas long, je te promets !!!

     — Il n’y a pas de problèmes maman. Réponds tranquillement Maxime. 

     

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    — Mon bébé !! piaille Evy en se précipitant pour enlacer son fils aîné. 

    — Je te fais visiter un peu Eternia aujourd’hui ? Demande Hikague, en s’adressant à Maxime. On part en reconnaissance et demain tu emménages, ça roule ?  

    — Ouais. Fais celui-ci, à moitié étouffé dans les bras de sa mère. — Mamaaan !! Je ne suis pas un gamin !! Arrêteuuuhh !! 

     

    Aaron lui, il écoute tout tranquillement.

    À la télévision, ils diffusent une série fantastique, où le héros se fait exploser par un rayon laser : il imagine que ce personnage est en fait, son frère, et cette image le fait sourire. 

    C’est cruel oui, mais… la jalousie et l’envie n’entraînent-elles pas la cruauté ?

     

    — Chérie, laisse-le, qu’il puisse aller s’habiller !! Fait Hikague pour que sa femme se décide à lâcher son bébé. On revient ensemble ce soir, promis !  

    —  Oui oui, soupire la jeune femme en lâchant son fils, à contrecœur. Et tu t’habilles bien hein !! lance-t-elle ensuite. Tu n’es pas n’importe qui quand même !

     — Oui oui, smoking et cravate ? se moque ironiquement Maxime en se dirigeant vers l’escalier pour rejoindre sa chambre.

     

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    Deux heures plus tard, dans la maison voisine, la jeune Caroline ne tient pas en place : elle fait les cent pas dans toute la maison, et cela agace profondément sa grand-mère.

     — Caro !! Ça suffit maintenant !!

     

    Penaude, l’adolescente s’arrête donc de tourniquer et se plante devant la baie vitrée de l’entrée.  

     

    — S’il vient, il va savoir sonner ! Il n’a donc pas besoin d’un portier ! Et s’il te voit plantée là, il va savoir que tu es totalement soumise a lui et a ses caprices !!  

     

    Mais je suis soumise a lui… Pense l’adolescente…

    Elle est prête à tout pour lui plaire. Elle ne voit que lui et ne pense qu’à lui.. 

     

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    En plus, elle le connaît tellement qu’elle sait qu’il ne viendra pas !!

     

    Maxime est fier, et il a l’habitude que ce soit les filles qui viennent a lui.

    Jamais il ne s’abaissera à revenir vers elle…

    Elle le sait. Elle en est certaine !!

     

    — Carooooooooo !! Bouge de cette baie vitrée, sinon c’est la fessée. 15 ans ou pas 15 ans ! Lui lance soudain sa grand-mère.

     

    Mais en guise de réponse, l’adolescente s’élance en courant à travers tout le salon, avec un bref :

    — Désolée mamie !!!

     

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    En moins de 5 secondes chrono, l’adolescente file à la salle de bain pour se dévisager dans le miroir… 

    Quelle tête !! Décidément, ses pleurs l’ont rendue vraiment affreuse, se dit-elle avec effroi, avant de se repoudrer les joues et de se remaquiller les yeux…

     Après quelques minutes, elle a fini ; et le résultat lui convient.

     Elle ne s’est pas recoiffée, car il lui a dit qu’il la préfère ainsi…

     Qu’est-ce qu’elle ne ferait pas pour lui décidément, se dit-elle avant de sortir des toilettes.

     

    — Caro.... Tu vas t’en mordre les doigts !! La préviens Sally, sans se retourner.

    Elle entend ses pas pressés, et elle très bien comprit.

    Sa petite fille est têtue.

    Terriblement têtue....

     

     — Maaais euuuh… Souffle l’adolescente avant de pousser la baie vitrée pour sortir de la maisonnée.

     

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    Et c’est donc en courant comme une dératée, pour échapper à la pluie battante qui a commencé depuis un peu plus d’une heure, que l’adolescente se précipite chez les Daemon..

     

    **Toc toc toc**

     fait-elle timidement, sur la porte vitrée de la maison.

     

    — Ouiii, tu peux entrer !!! Annonce immédiatement après Evy, qui a reconnu l’invitée surprise. 

    — Bonjour tout le monde.... Salue alors Caroline, en poussant la porte.

     

    Elle cherche rapidement du regard Maxime, mais elle ne le voit pas.

     À gauche, Evy et Hikague lui disent bonjour avec un grand sourire…

     

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    Et à droite, Aaron, qui est confortablement installé sur le canapé, en train de regarder la télévision.

     — Salut toi ! lance-t-elle en s’avançant vers son jeune ami.

      — « Lut. Répond Aaron, sur un ton assez froid.

     — M...Maxime est là ? ose-t-elle enfin demander, tout bas et en l’unique direction de son ami Aaron, en baissant les yeux, pour cacher la honte qui l’envahit soudain.

     — Non. Il est parti sur Eternia. Lui répond Aaron, tout bas pour ne pas être entendu de ses parents — tu ne le verras plus ici. Il va vivre définitivement là-bas. 

     

    C’est un demi-mensonge, et ça va lui faire mal.

     C’est un peu le but… Il doit la blesser, tout comme elle l’a démoli lorsqu’il l’a entendu gémir sous les caresses de son frère…

     

    La jeune fille est paralysée. Sans doute n’arrive-t-elle pas à réaliser ce qu’elle vient d’apprendre…

     — Je… Je ne comprends pas… Bafouille-t-elle.

     — Tu as très bien compris. Ajoute froidement Aaron. 

     

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    — Mais non !! Mais non… !! Ce n’est pas possible !! Panique soudain l’adolescente. Elle est en plein cauchemar. Ce n’est pas possible !! Ce n’est pas réel. Jamais il ne serait parti sans le lui dire. 

     — Traite-moi de mytho aussi, ajoute Aaron, sur un ton sec et cruel.

     

    S’en est trop, Caroline s’élance en courant vers la sortie. Elle ne sait pas pourquoi, mais elle sait qu’elle veut courir, loin de cette maison peuplée de fourbes…

     

    — La porte ! Lance Evy, de la cuisine.

     — Oui, on ne claque pas la porte comme ça Caro ! Non, mais oh !! Ajoute Hikague.

     

    Mais l’adolescente est déjà dehors lorsque leurs phrases se terminent. 

     — Ah la la, ces jeunes… Soupire Evy.

     

    012

     

    Mais à peine la porte a-t-elle claqué, qu’Aaron sent aussitôt les remords l’envahir. Il lui a fait mal…

    Il vient de lui briser le cœur…

     

    D’un bond, il se lève et s’élance à son tour vers la sortie.

     Il doit s’excuser. Immédiatement.

     

     — Carooo !!! hurle-t-il en la voyant s’éloigner sous la pluie.  

     

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    — Pardon, ma Caro, pardon !!! hurle le jeune garçon en se jetant sur sa camarade.

     — Tu es méchant Aaron !! Tu es méchant !! Renifle Caroline, en se débattant de son emprise.

     

    Mais il la retient contre lui et la serre encore plus fort…

     Ce corps contre le sien.. Il a tellement envie de la caresser…

    De descendre ses mains… 

     — P...Pardonne-moi… Je voulais te faire mal pour que tu l’oublies Caro…

     — Pourquoi tu veux que je l’oublie... Soupire la jeune fille, la gorge nouée. — Bah… après tout… tu as été cruel, mais… Il est parti comme ça… Il m’a abandonnée… Je le déteeeeste !!! lance-t-elle en laissant échapper un nouveau flot de larmes.. 





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