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    Tout d’abord, voilà la maison de correction où j’ai été en premier lieu.

    Ça ne vend pas trop de rêves hein !

     

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    Le premier étage.

    À gauche, la mère tape-dur, elle était surnommée ainsi, et à droite, les détenus.

     

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    Vous constatez une délimitation entre elle et nous, séparation qui est électrifiée pour éviter les évasions.

     

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    La mère tape-dur en personne ! ^^

    Qui est la cantinière des lieux.

     

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    Je crois que pour tuer le temps, je n’ai jamais autant joué aux fléchettes que là-bas.

     

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    Les conditions de vie n’étaient pas immondes

    Mais l’ennui et le sentiment d’isolement loin des nôtres l’étaient, eux, par contre

     

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    Le premier étage ! (et le dernier)

    Des lits, doubles ! Vive l’intimité <rire> non Maya je te vois venir, rien ne s’est passé de suspect, dans ces lits, me concernant !

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    Des douches!  Mixtes !

     

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    Et enfin, les wcs.

    Voilà, vous venez de visiter l’endroit ou je m’apprête à passer un an de ma vie.

     

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    Le jour de mon arrivée, tous le monde m’accueille, l’air souriant.

    On aurait presque pu se croire en colo


    Le brun qui me salue maintenant, c’est Jérôme.

     

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    Puis David.

     

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    Mélodie.

     

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    Sandra.

     

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    Et enfin Tonio. 

     

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    Omelette au menu aujourd’hui

     

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    David : tu as quel âge ?

    Jérémie : 17 et toi ?

    David : Pareil

    Jérémie : Tu as fait quoi pour te retrouver ici ?

    David : Traffic, et toi ?

    Jérémie : fugue avec ma copine, ses parents ont porté plainte

    David : aïe, dur

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    Tonio (a la table au fond) : SandrAaAA !! Assis toi avec moi !!

    Sandra : non merci, pervers

     

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    Tonio : pervers quoi, ya rien à mater, planche a pain. Aller vient !

     

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    Jérémie : Et sinon, les autres, vous êtes là pourquoi ?

     

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    Sandra : on ne se supporte pas avec mes parents.

     

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    Jérôme : Je me suis battu avec un connard qui voulait me piquer ma meuf

     

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    Mélodie : Mon père cherche à se débarrasser de moi

     

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    Tonio : Ma mère pense qu’en sortant ici j’irais en cours et ramènerait de bonnes notes ! <rire>

     

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    Au fil des jours, je me rapproche de Mélodie. Elle vit seule avec son père qui boit, le bat, et quand elle tente de se défendre pour survivre, elle atterrit ici.

     

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    Sandra est le boute-en-train de la bande. Sans elle, cet endroit serait encore plus triste…





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