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    Le lendemain, Shiro ne semble pas au meilleur de sa forme dans le petit coin repos des haut-gradés et sa vieille amie de lycée – Yumi - ne va pas tarder a le lui faire remarquer joyeusement en arrivant vers lui,

    - Shishi ! Oh le Shishi ! Qu'est-ce qu'il a, le Shishi ?

    - Coucou, se contente de saluer en retour le concerné d'un air maussade, en tenant bien droit son mug de café comme pour se souvenir qu'il est censé le boire, maintenant qu'il se l'est fait chauffé – a moins que ce geste habituel n'ai été qu'un automatisme aujourd'hui, parce-qu'il avait envie de tout en fait, sauf d'une telle consommation.

    - Tu vas finir par m'inquiéter, fait a nouveau la jeune femme a l'étrange coloration de cheveux, en se ramenant vers la machine a café pour se servir – a son tour – un mug bien rempli. Rien de tel qu'un bon café fait a la main a une heure pareille de la matinée ! Et ce même si deux machines a cappucinos se trouvent a moins d'un mètre. Le fait maison, y'a que ça de vrai ! Tout les accros au café le savent.

    - J'ai peur de la perdre Yumi, se décide a révéler avec douleur le blondinet a son amie – il ne craint rien, ils sont actuellement seuls dans la salle de repos, - Et je ne sais pas quoi faire...

    - Oh, lapin! Tu me fais ta crise Calgon de la saison ou quoi?

    - Non..

    - Attends, mais ta chanteuse elle est raide dingue de toi, alors..

    - Hier on a passé une partie de la soirée chez la petite, Aiko, avec leurs deux nouveaux amis, tu vois de qui je parle? Tu en as vu un, Daï Daemon.

    - Le gamin? Oui. Et?

    - Et bien il a des vues sur elle, j'en suis certain.

    - Et? Ta copine est quand même ce type de petites poupées bien foutues, alors tu dois avoir l'habitude que..

    - Oui mais d'habitude elle se fiche de plaire aux autres hommes. Hors avec lui, il y'a des échanges de regards, des rires, des non-dits parfois.. Et ça me m'agace profondément...

    - N'importe quoi Shishi. Et pour te le prouver, regarde toi dans une glace et regarde le, lui. Le petit Daemon justement! Non mais tu l'as vu? Il a quel âge d'abord? 15 ans? C'est un môme!

    - Oui, mais..

    - Et toi tu es un homme, viril, grand, musclé, blond aux yeux bleus, intelligent, gentil, courtois, sage, compréhensif, et je pourrais continuer longtemps le listing des raisons qui font que la majorité des nanas te dévorent du regard, mais pour le bien de tes chevilles, je vais m'abstenir!

    - Ce qu'il me fout la haine c'est qu'il n'est ici que grâce a moi. Putain!

    - Oui, c'est sûr.. Enfin, ce n'est tout de même qu'une petite recrue de première année hein, rien ne nous dit qu'il va aller loin! Et puis s'il grimpe trop les échelons... Il pourrait se faire évincer fourbement par des supèrieurs mal intentionnés, qu'en penses-tu?

    - Tout ce que je souhaite, c'est qu'il disparaisse de nos vies. Qu'est-ce que je serai heureux.. S'il disparaissait complètement!

    .. S'il rentrait chez lui rapidement. Sur son Octavia. Loin. Loin de nous. Songe ensuite avec rancoeur le jeune homme, aujourd'hui au courant de tout sur l'histoire des deux étrangers du Neptania. Bien sûr, il a juré a sa belle de ne jamais révéler le secret qui lui a été confié – se consolant du fait que si Daï cherche a s'en aller rapidement de leur vaisseau, cela ne peut être que bénéfique pour lui et son couple.

    - Admettons qu'elle s'en entiche Shishi, admettons que votre histoire se termine, lui fait a nouveau Yumi, maintenant assise a ses côtés, mug en main, - Je pense que tu t'en remettras. Je pense vraiment que tu peux trouver mieux.

    - Mais je l'aime..

    - C'est une gamine Shishi. Et honnêtement, tu vaux mieux que ça.


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    Je suis seul quand je rentre a la cabane ce soir. Hideki s'est trouvé un petit « job » dans le fast-food du coin et débauche donc plus tard – et le bonbon rose.. Je n'ai pas la moindre idée d'où est-ce qu'elle peut-être en ce début de soirée. 

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    Hideki. Qui s'est trouvé un petit « boulot ». Ca m'en défrise les poils du cul tiens. Hideki, qui s'est trouvé un petit « boulot »... Hideki, qui est tellement bien ici qu'il n'envisage déjà plus de quitter ce vaisseau un jour.

    Peut-être est-il en couple avec Aiko. Ou peut-être projette t-il de l'être dans les jours qui viennent. Je n'en sais rien en fait. Il faudrai que je lui fasse une petite interrogation surprise a ce sujet.

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    Une chose est sûre, s'ils sont ensemble, ils sont discrèts – et c'est ce qui me fait douter, parce-qu'Hide n'a jamais été du genre a cacher ses relations amoureuses : quand il a une petite copine, il en est fièr et ne lésine pas en démonstrations de sentiments.

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    - Hey, me fait soudain.. la purple-garce – qui m'apparait soudain sous mes yeux. Je lui soupire alors et lui répond, d'un air maussade,

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    - Tiens, purple-psycho.. t'es venue pour? Si c'est tenter a nouveau de me castrer, et bien laisse moi te dire que cette fois je suis sur mes gardes!

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    - Regarde ma tenue. Tu penses vraiment que je suis venue pour te cogner?

    Mes yeux se pressent de lui obéïr sans que je leur ai donné la moindre autorisation – sans doutes trop pressés de détailler attentivement ce tee-shirt décolleté, cette mini-jupe en Jean, et ces bas qui affinent avec délice cette magnifique paire de gambettes.

    - Je ne saisis pas, mes lèvres lui prononcent avec hésitation, en se retenant de laisser échapper un flot de bave.

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    - Je te plaîs. Eh eh!

    - Pardon? Je feint de m'offusquer devant tant de prétention, - Non désolé, les psychos, très peu pour moi!

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    - Oui, mais Nanami, elle te plaît. Et comme elle et moi nous ne faisons qu'une...Eh eh eh!

    - Où est la vraie Nanami, lorsque tu apparais comme ça devant moi? Est-ce de la skyzophrénie? Ou une sorte de dédoublement de personnalité?

    - Hmm.. je dirai la réponse B.

    - Un dédoublement de personnalité alors? Mais pourquoi? Et comment cela se produit-il? - Et où est Nanami pendant ce temps?

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    - Mais je suis.. Nanami, me susurre t-elle simplement en se rapprochant dangereusement – la surprise m'en fait lâcher ma corde a sauter et je déglutis rapidement ; hésitant sur le comportement que je devrai adopter maintenant.

    - Tu m'attaquais a vue. Il n'y a pas si longtemps de ça, tu m'attaquais a vue.. Alors qu'est-ce qui a changé?

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    - Notre relation..

    Ses lèvres se rapprochent des miennes et ses mains se posent délicatement sur mes hanches. J'hésite encore a l'imiter – trop assaillit par mille et une questions.

    - Notre relation, tu dis?

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    Ses mains se glissent sensuellement dans les poches de mon Jean et sans que je ne le réalise vraiment, les miennes prennent doucement le chemin de ses cuisses, délicieusement mises en valeure par ce bas des plus affriolants.

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    Peut-être ai-je tort. De diriger désormais, et le plus délicatement possible, mes doigts vers ses fesses. Peut-être ai-je tort. Peut-être suis-je en train de plonger tête baissée dans un piège.

    Mais elle me plaît, cette conne.

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    Elle m'embrasse avec avidité et c'est avec la même fougue que je répond à son baiser. Je suis faible. Je ne suis qu'un mec... 

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    Ma main droite posée sur son sein droit, la gauche se préparant à l'imiter avec le sein correspondant. Je n'ai aucune volonté. Je préférerais mourir sur le champs plutot que de ne pas lui faire l'amour, dans quelques minutes. Voir seconde... Dans combien de temps allons nous être en train de coucher ensemble...

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    Parce que ça arrivera. Je la colle un peu plus contre moi. Elle m'excite. Je la pousse légèrement vers la direction de la chambre. J'ai envie d'elle. Petite conne. Elle m'a bien eu, elle me plaît. Même pour faire disparaitre la fin dans le monde ou sauver mille innocents, je ne refuserais pas de coucher avec elle dans les minutes qui vont suivre. Je suis minable. Mais je m'en fous. je la veux.

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    - Hmmm, attends.. me fait-elle soudain d'une voix faible, alors que mes mains avaient déjà de nouveau pris le chemin de ses seins, sous son top cette fois, pour les saisir a travers un soutien-gorge à la texture excitante – de la dentelle, j'en suis certain. De la dentelle!!

    - Quoi? Je lui gromelle alors en me préparant a revenir m'emparer de ses lèvres – tout en commençant a lui titiller les tétons du bout des doigts.

    - ... Elle..elle vient de passer en sommeil léger.

    - Gné?

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    - Gun.. Ro..Zis!

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    - Hey, mais non! Je t'interdis de te barrer comme ça! Hey, mais non! Je tente de lui ordonner en essayant de lui attraper le bras pour l'empêcher de tuer dans l'oeuf nos futurs ébâts amoureux.

    Mais la mal polie se volatise déjà et je n'ai que mes yeux blasés pour assister a la scène.

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    Je grogne alors dans le vent quelques trucs - que mon éducation m'empêchera de révéler au grand public - pour exprimer ma mauvaise humeur, avant de soupirer avec lassitude que la vie est décidément des plus ingrates avec le pauvre petit chou que je suis.

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    Oui Caliméro est ma vraie identité, comment m'avez-vous reconnu ?!?


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    - Et tu viens souvent ici alors? S'intéresse Hideki vers sa jeune amie qui l'a emmené ce soir dans l'un de ses endroits favoris – un champs, appartenant a une ferme a quelques mètres ; une ferme au propriétaire des plus sympatiques et amicaux. Un vieil homme assez âgé qu'Aiko apprécie beaucoup.

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    - Regarde le ciel! D'ici on peut apercevoir les planètes les plus proches. C'est l'un des meilleurs endroits du vaisseau pour assister a un tel spectacle, lui répond la jeune fille perdue dans sa contemplation – et allongée aux côtés de son interlocuteur ; assis en tailleur - et qui a bien du mal a quitter du regard cette mini-jupe et ces deux jolies jambes qui s'en échappent.

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    - Aiko.. ?

    - Regarde, droit devant c'est Sarkozia! Informe la concernée pour que son interlocuteur se décide a admirer le ciel avec elle, - Et la petite a côté, c'est Carlobrani.

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    - Aikoooo!!! finit par s'agacer le jeune homme en se jetant presque sur celle qui semble jouer a ignorer toutes ses tentatives de séduction - las, il s'agenouille a ses côtés, tout en plongeant dans son regard avec intensité. Leurs deux visages n'ont désormais plus que quelques centimètres pour les séparer et Aiko ne sait pas vraiment quoi en penser. Alors elle se contente de faire, tout en conservant un calme olympien,

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    - On devrait rentrer. Il commence a se faire ta..

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    Surprise par le visage de son interlocuteur qui s'est soudain rapproché dangereusement, elle s'interrompt. Un peu anxieuse. Voir beaucoup.

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    - Rentrons! Il est tard! se reprend t-elle brusquement en se relevant d'un bond – manquant au passage de mettre un coups de tête a son Don Juan des champs de blés.

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    Hideki en reste bouche-bée – et figé par la honte. Toujours a moitié agenouillé, il ne regarde pas la jeune fille se redresser et s'épousseter le postérieur. Là, dans un tel moment, il apprécierait bien de disparaitre. Dans un trou de souris. Ou non, mieux. Dans un tunnel en direction de la Chine. Voir de l'Alaska.

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    - Je suis désolée.. lui fait a nouveau celle qui vient de faire voler son coeur en éclats, avant de tendre une main dans sa direction pour l'inciter a se relever a son tour.

    Désolée. Désolée, de ne pas pouvoir s'intéresser a lui, devrait-elle plutôt lui révéler avec honnêteté alors qu'il se décide enfin a hisser le drapeau blanc en se relevant pour marcher a ses côtés - en direction de la maison qu'ils habitent.

    Mais elle n'en fera rien, préférant se mettre a parler de tout et de rien. Ainsi, elle lui fera comprendre qu'elle tient énormément a lui – en tant qu'ami.

     

     

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    - Coucou toi! Me fait sursauter Nanami en revenant soudain dans la maison, alors que je me réchauffais les mains devant le feu en attendant le retour de deux probables tourtereaux.

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    - Je..je.. salut, je lui répond a mon tour, en comprenant rapidement qu'il s'agit bien là de Nanami - et non de la Purple-Garce.

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    - Aiko n'est pas là? Me demande t-elle ensuite, tandis que mon esprit se repasse déjà le film qu'on a tourné ensemble il y'a moins d'une heure - Hot Hot Hot, baisers et caresses!! - qu'on pourrait le nommer.

    - Pas encore rentrée, je l'informe poliment en lui jetant un regard afin d'interpréter le moindre signe qui me dirait qu'elle se souvient. De nous. De ce qu'on a fait tout a l'heure!

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    - Zut.. Bon ben tant pis, réagit-elle avec une once de tristesse bien perceptible – je m'interroge alors sur la cause de ce léger coup de blues. Serai t-elle en train de penser a moi? De se dire qu'elle est folle de moi et qu'il faudrait qu'elle brise le coeur de Vivelle Dop pour se jeter dans les bras le l'apollon que je suis?

    - Elle ne va plus tarder a mon avis, je l'encourage de ma voix la plus chaleureuse – quoi? Il faut qu'elle se souvienne de mes qualités lorsqu'elle me posera sur la balance de la rivalité avec le super Sayan de pacotille!

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    - Je reviendrai plus tard ou demain alors. Bonne nuit Daï, m'annonce t-elle tranquillement et en faisant demi-tour, pour me laisser seul comme un con, devant ma cheminée qui crépite.

    Non mais j'hallucine!

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    Et commence a songer avec dépit qu'elle n'a pas le moindre souvenir du petit moment coquin qu'on a passé ensemble. J'en déglutis de dégoût et hésite a lui courir après pour la rattraper et l'embrasser - ainsi, elle recouvrirait peut-être la mémoire.

    Puisque Nanami et la Purple-garce ne font qu'une, selon ce que j'ai crû comprendre.

    Alors, en conclusion - et le plus logiquement possible - si la Purple-garce en pince pour moi, il en est évidemment de même pour son autre Nanami.

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    Je sors donc en courant de la maison, en espérant que Purple-bombe ait marché d'un pas suffisamment lent pour ne pas être déjà trop loin d'ici.

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    Et il semblerait qu'aujourd'hui soit mon jour de chance, puisque j'aperçois rapidement la concernée assise sur le banc de la terrasse. Je jubile et m'arrête brusquement pour l'observer attentivement et lui demander sur un ton des plus naturels,

    - Bah alors? Tu es encore là?

    Puis je m'avance tranquillement dans sa direction pour prendre place a ses côtés sur le banc. Mes talents de comédiens - lorsque je joue les preux chevaliers servants - me bluffant de plus en plus au fil des secondes.

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    - Bah oui... me marmonne t-elle a nouveau avec tristesse, avant de continuer – toujours sur le même ton, - J'ai pas le moral et ai envie de rien là.. Mais bon je veux pas être un boulet, alors ne te préoccupes pas de moi et laisses moi gromeller seule dans mon coin.

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    - Je peux sans doutes t'aider? Je me propose avec chevalerie en m'asseyant a ses côtés, - Faire quelque chose pour toi, peut-être?

    T'embrasser? Te serrer dans mes bras? Te proposer d'envoyer Vivelle se faire voir chez les Eterniens, par exemple?

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    - Bah non.. Tu ne peux rien faire pour moi, car tout est ma faute..

    - Ah? Je commence a m'intéresser sérieusement, attendant avec impatience qu'elle m'en révèle plus – sans doutes qu'elle s'en veux d'avoir craqué pour moi, brisant ainsi le pauvre petit coeur du super Sayan.

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    - Il s'est montré froid cet après-midi, me révèle t-elle en observant l'horizon, 

    - En fait j'ai l'impression de le décevoir et ça me fait peur, poursuit-elle encore, - qu'est-ce que tu en penses toi, Daï? Vu que tu es un homme, toi aussi...

    - Gné?

    Là, je ne jubile plus. Là, si j'étais dans un manga, j'aurai le petit corbeau noir qui me vole au dessus de la tête, en laissant échapper une lignée de petits points noirs derrière lui.

    - Oui.. qu'est-ce que tu en penses, toi? insiste t-elle lourdement comme pour m'enfoncer un peu plus son pieu dans le bide, - Est-ce que je suis parano? Est-ce que tu penses qu'il m'aime encore? Où qu'il a rencontré quelqu'un d'autre?

    - Euh...

    Mais que pourrais-je lui répondre?

    Mais qu'aurais-je a répondre a une fille qui ne se souvient même plus avoir manqué de se donner a moi il y'a moins d'une heure?

    Je déglutis. Bouillonne intèrieurement. Préfère l'ignorer, tout en me rapprochant subtilement d'elle pour lui passer un bras autour des épaules.

    Quoi? Oui, je sais. Je prends là de gros risques..

    - Je suis vraiment pas d'humeur là, me gronde t-elle en repoussant vivement mon bras, les sourcils fronçés de colère.

    D'accord... Je n'insiste alors plus et me rasseois dans mon coin en me servant de mes cuisses comme accoudoir.

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    - Qu'est-ce que tu veux que je te dises, moi, pour te consoler de ton coup de blues avec l'autre laid? Je finis par lui lâcher avec rancoeur, - Franchement, qu'est-ce que tu penses que je vais te dire, moi...

    - Si dans ces paroles tu fais encore allusion a ce soir là, souviens toi alors ce que je t'ai dis avant de quitter la chambre!!

    Qu'elle a un petit ami dont elle est folle amoureuse. Oui.

    Mouais...

    - Mouais, je ne peux m'empêcher de lui gromeller alors a haute voix, - Mouais, mouais, mouais..

    - Tu m'avais chauffée! Se défend t-elle corps et âme en se relevant du banc pour commencer a s'éloigner, - Sinon, cela ne ce serait jamais produit! Jamais! Et cela ne se reproduira jamais plus d'ailleurs, continue t-elle d'énchainer en descendant maintenant les marches de la terrasse, avant de me crier pour conclure et disparaître dans la nuit, - JAMAIS PLUS!

    Mouais... Hypocrite va.

    Et moi... Gros con d'y avoir cru.





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