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- Disparais de ma vue, toi! grogne avec haine Vanessa en direction d'un homme qu'elle méprise plus que tout aujourd'hui et qui a osé venir lui rendre une petite visite, ce soir ! Franz...
- Il ne t'a pas menti, lui soupire d'un air mauvais son abruti d'interlocuteur métissé en la prenant de haut, - En fait, il n'a plus remis les pieds au squat' depuis que tu le lui as interdis.
- Oh! Comme c'est touchant! Le grand Franz qui vient plaider la cause de Kyle alors que le sujet aujourd'hui n'est plus a ses mensonges, mais a sa santé ! Bouffon, va !
- Je lui faisais livrer ses doses, quasiment diminuées de moitié, par un intermédiaire... Pour ne plus avoir a le croiser... Puisque sa stupide fiancée le lui avait interdit. Bref, Vanessa... Tu vois, il était réellement en train d'arrêter la drogue, et de s'éloigner définitivement de moi. Pour... pour toi, avant tout ! Il faisait de réels efforts, pour toi, avant tout !
- Pourquoi es-tu venu me dire tout ça Franz ? reste malgré tout sceptique Vanessa, hagarde.
- Parce qu'idiote comme tu es, Et vu le regard que tu m'as lancé au concert... Je suis certain que tu t'es imaginé des conneries. Et que tu lui en as fait part. Je me trompe?
- Parce qu'en effet, j'ai du mal à croire qu'un type comme toi soit allé à ce concert dans l'unique but de voir son ami chanter. Tu m'excuseras, mais c'est un peu gros, tout de même.
- Il me manquait ! Et jusqu'à preuve du contraire, ce n'est pas toi qui régules les entrées des concerts des Apologize ! C'est mon ami quoi, merde !
- Et peut-être plus encore...
Je, je... Oh, tu me gonfles! Fin de la discussion. Au revoir..
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- Haut les mains ! Vous avez le droit de garder le silence. Un avocat vous sera désigné par la cour si vous n'avez pas les moyens d'en engager un, ordonne d'une voix rauque un homme en uniforme.
Une bien célèbre réplique, qu'Hanz ne s'attendait pas à entendre aujourd'hui de la bouche de plusieurs inspecteurs, qui viennent d'enfoncer sa porte avec violence.
Ils ont apparemment récupéré désormais assez de preuves pour pouvoir l'incriminer des deux agressions qu'il a ordonnées il y a peu, envers un certain homme de la capitale.
Ainsi, il a donc échoué... songe Hanz avec effroi, s'agaçant déjà des conséquences de cette cuisante défaite qui feront que cet abruti de Peter pourra continuer de courir librement dans la nature en tentant de courtiser sa Tiphanie. Tandis que lui.. Tandis que lui... Devra sans doute débourser une forte somme d'argent pour sa liberté, en craignant ensuite comme la peste tout ce qui sait porter un veston de policier.
Des menottes se referment avec brutalité sur ses poignets. Il en déglutit de colère, mais n'essaie même pas de se débattre ; acceptant ainsi de payer pour la disparition de son frère jumeau.
Sa Tiphanie... Il n'ose même pas imaginer ce qu'elle pourrait penser de lui désormais. À raison, bien entendu.... Parce qu'il sait bien qu'il ne mérite rien d'autre aujourd'hui que de se faire pousser dans son propre ascenseur, par des idiots en uniformes qui vont bientôt se faire une joie de le mettre sous les verrous... Il a tenté. Il a échoué. Mais il l'aimait tellement...
Il a tenté. Il a échoué. Mais il l'aimait tellement...
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- Je suis désolé, s'excuse pour on ne sait quelle raison Peter à sa jeune amie et collègue Tiphanie, - Je comprends que cela doit être difficile à réaliser pour toi..
- Si les flics le disent avec tant de certitude, c'est qu'il n'y a pas à chercher midi à quatorze heures Pete,soupire la jeune femme, - ton agresseur est Hanz, c'est tout... Et je ne suis pas spécialement malheureuse pour autant.
- Quand même, c'était ton ami, Et...
- C'était. Oui, justement, c'était... Parce qu'un ami qui tente de tuer par jalousie, et bien moi je n'appelle plus ça un ami...