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— Raphaël .. ?

— Oui ?

— Ne raccroche pas, stp...

— Je... Mais je n'avais pas l'intention de le faire, Terry, en déglutit de gêne le jeune Bauer à son interlocuteur qui vient de le surprendre terriblement en osant l'appeler, lui, sur son téléphone portable, aujourd'hui.

— Je suppose que tu te doutes de la raison de mon appel et que tu dois avoir envie d'en mourir de rire... Que moi je.. je...j'ose... Mais je t'en prie, ne.. ne..

— Hopital RipLand, chambre 202, Terry, révèle soudain Raphael à son plus grand rival, surprenant ainsi son jeune demi-frère qui se lève soudain de la chaise longue sur laquelle il se reposait, l'air perplexe, intrigué, voire agacé.

— Je.. Je.. En est aussi terriblement surpris le blondinet Troublemaker, — je.. je.. Merci, Raph'.. Pa-parce que j'en dors plus de lui nuit, alors... qu'il ne trouve rien d'autre à déglutir, se préparant à raccrocher timidement, honteusement, - et je, euh... euh...

— Dépêche-toi de venir, l'interrompt son comparse ex-Troublemaker, — mais fais attention de ne pas être suivi. L'information ne doit surtout pas être ébruitée.

— Oui. Tu peux me faire confiance! Je te promets de faire très attention! Merci Raph'! Merci du fond du coeur!

— Y'a pas de quoi.

Et ce sont sur ces derniers mots que les deux rivaux raccrochent leur communication commune.

— Qu'est-ce que tu as fait?! n'attend pas pour incendier Jeffrey en colère en direction de celui qui juge être le pire crétin de l'univers, - putain, mais t'es malaaade, ou quoi ?!

— Je lui fais confiance, il fera attention en venant ... J'en suis certain.

— Mais c'est le mec de ma soeur, abruti ! T'es débile pour ne pas comprendre que lorsqu'elle se réveillera, ça devra être toi qu'elle trouvera à son chevet ?! Et pas lui ?!

— Je ne suis pas comme ça, Jeffrey. Car je sais que ça aurait pu être moi, à la place de Terry. Ça aurait pu être moi, qui serais actuellement en train de me morfondre d'inquiétude...

— Tu parles qu'il se morfond! Il vaux rien, ce type ! maugrée Jeffrey.

— Il l'aime vraiment. Et c'est tout ce qui compte.

— Et toi? Tu l'aimes pas, peut-être?

— Eh.. Mais t'es lourd toi, tu sais ?! en déglutit Raphaël avec douleur, — bien sur que je l'aime, tout comme Terry. C'est donc pour ça que je comprends et assimile parfaitement sa douleur.

— Pfft, ce côté bon samaritain à la con, ça te perdras un jour !