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Aujourd'hui, et malgrès un évident début automne, la température semble être des plus agréable a Berlin.

Tania et Romuald reviennent a la cité universitaire, après avoir mangé au restaurant en tête-a-tête.

La culpabilité ne ronge plus vraiment la brunette, puisqu'elle considère qu'elle n'a strictement rien fait de répréhensible : la tentation n'a jamais été pas un vice, ni un pêché.

Elle sert fort la main de son petit ami en marchant a ses côtés, pour se prouver qu'elle tient a lui et qu'elle ne se laissera plus jamais tenter par des futilités plus qu'éphémères.

Romuald est un type bien. Très bien même. Elle serait plus qu'idiote de compromettre sa relation avec un garçon pareil, pour tenter une aventure ridicule avec un idiot tel que Yann.

«  Ne lâche jamais celui que tu aimes pour celui qui te plait, car celui qui te plait pourrait bien te lacher pour celle qu'il aime. »

Cette célèbre chaine de mails, qui hante les messageries de millions d'internautes l'a bien souvent agacée par le passé, mais aujourd'hui, il faut avouer qu'elle se sent plus que concernée par son message.

« A trop vouloir, on finit bien souvent par ne rien avoir. »

Encore une expression banale qui va brusquement décider de venir hanter son petit esprit hanté et torturé par ses propres vices, pour la faire évoluer et voir plus loin que le bout de son nez.