- Je te plaîs. Eh eh!
- Pardon? Je feint de m'offusquer devant tant de prétention, - Non désolé, les psychos, très peu pour moi!
- Oui, mais Nanami, elle te plaît. Et comme elle et moi nous ne faisons qu'une...Eh eh eh!
- Où est la vraie Nanami, lorsque tu apparais comme ça devant moi? Est-ce de la skyzophrénie? Ou une sorte de dédoublement de personnalité?
- Hmm.. je dirai la réponse B.
- Un dédoublement de personnalité alors? Mais pourquoi? Et comment cela se produit-il? - Et où est Nanami pendant ce temps?
- Mais je suis.. Nanami, me susurre t-elle simplement en se rapprochant dangereusement – la surprise m'en fait lâcher ma corde a sauter et je déglutis rapidement ; hésitant sur le comportement que je devrai adopter maintenant.
- Tu m'attaquais a vue. Il n'y a pas si longtemps de ça, tu m'attaquais a vue.. Alors qu'est-ce qui a changé?
- Notre relation..
Ses lèvres se rapprochent des miennes et ses mains se posent délicatement sur mes hanches. J'hésite encore a l'imiter – trop assaillit par mille et une questions.
- Notre relation, tu dis?
Ses mains se glissent sensuellement dans les poches de mon Jean et sans que je ne le réalise vraiment, les miennes prennent doucement le chemin de ses cuisses, délicieusement mises en valeure par ce bas des plus affriolants.
Peut-être ai-je tort. De diriger désormais, et le plus délicatement possible, mes doigts vers ses fesses. Peut-être ai-je tort. Peut-être suis-je en train de plonger tête baissée dans un piège.
Mais elle me plaît, cette conne.
Elle m'embrasse avec avidité et c'est avec la même fougue que je répond à son baiser. Je suis faible. Je ne suis qu'un mec...
Ma main droite posée sur son sein droit, la gauche se préparant à l'imiter avec le sein correspondant. Je n'ai aucune volonté. Je préférerais mourir sur le champs plutot que de ne pas lui faire l'amour, dans quelques minutes. Voir seconde... Dans combien de temps allons nous être en train de coucher ensemble...
Parce que ça arrivera. Je la colle un peu plus contre moi. Elle m'excite. Je la pousse légèrement vers la direction de la chambre. J'ai envie d'elle. Petite conne. Elle m'a bien eu, elle me plaît. Même pour faire disparaitre la fin dans le monde ou sauver mille innocents, je ne refuserais pas de coucher avec elle dans les minutes qui vont suivre. Je suis minable. Mais je m'en fous. je la veux.
- Hmmm, attends.. me fait-elle soudain d'une voix faible, alors que mes mains avaient déjà de nouveau pris le chemin de ses seins, sous son top cette fois, pour les saisir a travers un soutien-gorge à la texture excitante – de la dentelle, j'en suis certain. De la dentelle!!
- Quoi? Je lui gromelle alors en me préparant a revenir m'emparer de ses lèvres – tout en commençant a lui titiller les tétons du bout des doigts.
- ... Elle..elle vient de passer en sommeil léger.
- Gné?
- Gun.. Ro..Zis!
- Hey, mais non! Je t'interdis de te barrer comme ça! Hey, mais non! Je tente de lui ordonner en essayant de lui attraper le bras pour l'empêcher de tuer dans l'oeuf nos futurs ébâts amoureux.
Mais la mal polie se volatise déjà et je n'ai que mes yeux blasés pour assister a la scène.
Je grogne alors dans le vent quelques trucs - que mon éducation m'empêchera de révéler au grand public - pour exprimer ma mauvaise humeur, avant de soupirer avec lassitude que la vie est décidément des plus ingrates avec le pauvre petit chou que je suis.
Oui Caliméro est ma vraie identité, comment m'avez-vous reconnu ?!?