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    Jérôme : Théo, tu viens, toi ? ARGHHHHH BANDE DE DÉGUEULASSES ! ma pureté en prend un coup ! 

    Marjorie <rire>

     

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    Théo : On passe la soirée à deux, ce soir, désolé.

    Jérôme : Ayeh, tu lui as remis les menottes Myléna, on le reverra plus :'( So loooong my friiiiend !

    Myléna <rire> t'es con !

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    Théo : j’avoue que je préfère passer du temps avec elle qu’avec… Bref

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    Jérôme : ah ouais bonne ambiance.

     

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    Théo : propose à Matt de sortir, il acceptera sans hésiter.

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    Jérôme : tu t’es encore levé du pied gauche ?

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    Théo : je t’emmerde

     

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    Marjorie : le plus beau du monde, dans mes bravas ! 

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    Jérôme : il est insupportable en ce moment, avec sa grosse tête là

    Marjorie : chut il va t’entendre

    Jérôme : il est déjà loin, et osef, qu’il m’entende !

     

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    Dans le couloir,

     

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    Marine : Oh un cousin !

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    Théo : Oh non, pas toi.

    Marine :  Whaaaat ?

     

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    Théo : Tu n’es pas avec ton ringard de prof ?

    Marine : Ringard ?? Parle mieux de lui !

    Théo : Pour ce soir, tu as prévu un truc avec lui, je suppose ? <rire ironique>

    Marine : Je…

     

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    Théo : J’en étais sûr, je l’avais anticipé, car je sais que tu ne respectes rien ni personne, alors du coup, je me suis prévu un truc avec Myléna ^^

     

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    Marine : C’est moche, car j’avais dit a Thomas que je sortais avec vous ce soir ^^, mais bon vu que tu as annulé, je retourne lui dire que je suis libre.

     

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    Théo <gloups> tu avais annulé une sortie avec ton chien ?

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    Marine : Oui vu que je te l’avais promis hier

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    Théo : Tu allais vraiment le laisser pour venir ???

    Marine : Mais il se passe quoi aujourd’hui, pourquoi tu es devenu bête ?

     

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    Théo : Je rêve ou tu t’es mis un décolleté de fou ?

    Marine : Hein ?! OH regarde ailleurs, pervers !

    Théo : tu as une sacrée paire !

    Marine : tu n’es pas dans ton état normal toi, tu as bu ? tu étais ou ce midi ? Je ne t’ai pas vu à la cantine… Oh bordel tu es allé boire ! tu es complètement saoul !

     

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    Théo : Juste un peu !

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    Marine : Tu es défoncé !

    Théo : Meeeeuh non, Hipppssss

     

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    Théo <titubant> ma… Marine....Fais moue un calin.......<se rapprochant d’elle pour l’enlacer>.

    Marine : Hein ?? Qu… Quoi ??

     

    OK il est complètement saoul, c’est ce que je disais. Mon cœur se met à battre comme un fou alors que je le vois se rapprocher de moi doucement… argh.

     

    ****DING, DONG DING, DONG DING, DONG DING, DONG****

     

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    Marine <se retournant vivement> hop c’est l’heure ! Allez zou !!!

    Théo : han nan pas maths, on a DS en plus, jme casse !

    Marine : Non tu sèches pas, allez, viens !!

    Théo : je vais avoir 0 !

    Marine : Mais non !

    Théo : je ne suis pas en état là !

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    Marine : je men branle, fallait y penser avant d’aller te bourrer la gueule !

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    Théo : hey tu es méchante toi, sous tes airs de gentilles ='[

     

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    L’après-midi se poursuit…


    ***DING, DONG DING, DONG DING, DONG***

     

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    Marine <déboulant dans le CDI> THOMASSSSSS !! Ahhh, tu es encore là

     

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    Thomas : Ouuuh, je t’ai manqué ? ça fait plaisir ! et heureusement qu’il n’y a personne dans la pièce ! coquine ^^

    Marine : tu es resté ici exprès pour m’attendre ? Vu que tu n’avais pas de cours cet aprèm…

    Thomas : j’avoue. Mais je n’ai rien de particulier à faire chez moi si je rentre, alors…

     

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    Marine : on peut sortir ensemble ce soir, si tu veux toujours de moi. Notre soirée est annulée !

    Thomas : je vais t’avoir pour moi tout seul eheheh !!!! On s’organise comment, je viens te chercher chez toi ?

    Marine : je te rejoindrais, plutôt ! 

    Thomas : oh toi, tu as peur que ta famille me vois ^^

    Marine : un peu, mais... ^^ bientôt je te les leur présenterai !!

    Thomas : pas de soucis <rire>

     

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    Le soir même, maison Zitan ! Nous sommes samedi soir…

     

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    Mélissa : Jérôme ? Tu viens plus au squat ? Mathilde se pose des questions… Tu l’as nextée ?

    Jérôme : Je n’aime pas ce terme, mais j’ai en effet rencontré quelqu’un. après, vu la croqueuse d’hommes que Mathilde est, je ne pense pas lui briser le cœur, en vrai

    Mélissa : Pouah, tu fais donc l’erreur de larguer Mathilde.

    Jérôme : Elle s’en remettra, je te dis qu’elle s’en ballec de moi

    Mélissa : du coup tu vas ne rien faire de la soirée ?

    Jérôme : Bof non, je vais rester ici pépère. Ma copine ne peut pas sortir, Théo sort avec Myléna, Matthieu n’est pas d’humeur à quitter son lit, Marine est avec son prof et je n’ai pas envie de m’expliquer avec Mathilde, donc je ne peux pas venir avec toi.

    Mélissa : OkOk.

     Marine : Mélissa, tu es allée voir grand-père depuis qu’on sait pour…

    Mélissa : Non. On se fait un peu la gueule avec les parents.

    Marine : tu le savais toi, pour… ?

    Mélissa : Non.

    Marine : comment ça se fait que tu ne sois pas effondrée alors ? Je ne te vois jamais impactée, par rien, alors que là, il s’agit tout de même de ton père !

    Mélissa : qu’est-ce que je peux y faire ?

     

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    Mélissa : tu crois que si je m’effondre, sa tumeur disparaitra ?

    Marine : non, mais…

    Mélissa : voilà, non, mais. Alors maintenant, tu la fermes.

     

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    Mélissa : je n’ai pas besoin de m’effondrer. Je lui fais confiance pour vaincre son crabe. Mon père n’est pas n’importe qui, il est la première génération de cette saga, JÉRÉMIE ZITAN. Il s’en remettra, il survivra. 

    Marine : Je…

    Mélissa : sur ce, moi, j’y vais ! a plus les mioches.

     

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    Jérôme : Amusez-vous bien !

    Marine & Mélissa <sortant de la pièce> A demain !

     

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    Il est 20 h. Marine se met en route pour rejoindre la maison de Thomas. Il n’habite qu’a 10 minutes de chez elle. Elle aurait sans doute du faire le choix de prendre le bus, ce soir. Si elle avait su… Elle n’aurait pas décidé de s’offrir une petite marche en solitaire pour profiter d’un air frais et pur. Au vu de l’heure, elle n’avait pas peur. Il y avait encore de la circulation, par-ci, par-là. Il ne pouvait rien lui arriver. 

     

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    Voix : HEY ! Marine !

    Marine <se retourne> gné ?

     

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    Marine : Que… que… Oh, salut

    Julien : Salut. Eh beh, tu fous quoi dans cette tenue ?

    Marine : Je rejoins un ami. Je suis presque arrivée d’ailleurs.

    Julien : je t’accompagne !

    Marine : Non merci, j’aime marcher seule


    Mes jambes commencent à trembler, je ne supporte pas d’être en face de lui, de voir son regard se poser sur moi, de sentir sa présence… 

     

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    Marine : je suppose que tu allais voir Mélissa ? La maison est de l’autre côté. Mais elle est partie au squat il y a peu.

     

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    Julien : Je n’allais pas voir Mélissa, non… Et je ne suis pas mécontent de t’avoir croisé ! Le destin aime nous réunir décidément ^^.

     

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    Marine <se retourne et repars dans l'autre sens> désolé, mais je dois écourter l’entrevue du destin, je suis en retard.

    Julien <la suivant> tu vas voir ton mec ?

    Marine : Oui.

    Julien : héhé je t’accompagne, alors, je veux voir à quoi il ressemble.

    Marine : Ne m’accompagne pas, va au squat julien !

    Julien : Pourquoi tu marches de plus en plus vite ?

    Marine : Pour que tu arrêtes de me suivre !

     

    Agacé, il la rattrape, l’attrape par le bras et la gifle d’un coup sec,

     

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    Marine : qu’est-ce que tu fais ??

    Julien : Et ? tu es seule ici, tu veux faire quoi ?

    Marine : seule ?? Il y a des gens ici et là, tu as vu l’heure ? Tu ne peux rien me faire là ! alors attention a toi ! va t’en ou je hurle !

    Julien <la coupe en éclatant de rire> pauvre conne !

     

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    Marine <les larmes qui commencent a monter>, je t’en prie, oublie moi… Laisse-moi vivre… Oublie-moi......Lâche-moi........

     

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    Julien : c’est embêtant, parce que… je n’ai pas envie ...! <rire>

     

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    Julien : pauvre gamine, tu me fais presque pitié…

    Sur ce, il l’attrape violemment par le bras, la trainant. Paniquée, elle se débat et tente de crier à l’aide, mais il lui plaque sa main fortement sur la bouchée force un baiser violent lorsqu’un regard suspicieux se tourne dans leur direction. Il passe juste pour un petit ami violent, personne ne réagira à ça, ce soir…

    Marine <cris étouffés et paniqués> lâche-moi !! Je t’en prie, lâche moi.

    Elle ressent une douleur dans le bas ventre. Un coup de genou de son agresseur. Le choc la fait tituber, mais Julien la retient en la trainant avec toujours la même violence.

    Julien : pour ton bien, je te conseille de me suivre bien docilement =)

     

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    Au même moment…

     

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    Myléna : Théo ? Tu as reparlé à Matt ? Je n’aime pas vous savoir brouillés, ça met une sale ambiance dans toute la bande....

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    Théo : touche a ton cul t’aura des verrues.

     

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    Myléna <se redresse vexée> OK OK, je ferme ma gueule

     

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    Théo : désolé, mais je n’ai pas envie de parler de cet abruti.

    Myléna :  désolée d’en avoir parlé…

    Théo : Np

     

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    La soirée des deux amoureux se poursuit…

     

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    Pendant ce temps, dans la maison Anderson, Matthieu réfléchit, déprime. Il a réessayé d’aller au PeepoDance, tout en restant à l’extérieur du bâtiment. Au cas où il apercevrait Judith, au loin. En effet, il n’essaie plus d’entrer dans la boîte, ayant bien compris les menaces de Franck et sachant que celui-ci est un peu dérangé du ciboulot…

     

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    Ailleurs, dans une ruelle sombre de la ville, 

     

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    Il avait recommencé. Parce que certains n’ont sans doute pas droit au bonheur, dans ce monde. Sa victime ne hurlait plus, ne se débattait plus. La douleur des coups reçus avait eu raison de sa combativité. À quoi bon de toute manière ? Tout à l’heure, avant qu’ils ne s’enfoncent dans ce recoin sombre et isolé, des gens avaient vu ce sale blond la tirer à l’abri des regards indiscrets ; mais personne ne s’est retourné. Peu de regards s’étaient tournés dans leur direction ; car les gens qui assistaient a ce qui avait l’air de la simple violence conjugale, étaient gênés. Ils remettaient donc leurs œillères sociales, préférant jouer les ignorants, a tenté d’enfiler un costume de héros, qui pourrait leur porter préjudice. Imaginez que ce type ne se retourne contre eux ? Ou pire, qu’il soit armé ! ils ont tous une famille qui les attend a la maison… 

     

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    15 minutes plus tard, Julien libère son jouet et se retourne afin de repartir chez lui. Il ne lui lance pas un seul regard. 

     

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    Tandis que la concernée meurt un peu plus de l’intérieur en cette sombre et tragique nuit. Elle restera recroquevillée sur elle-même pendant de longues minutes, sur le sol goudronné de cette ruelle malodorante. 

     

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    Elle pense au suicide. Elle ne veut plus être de ce monde sale et perverti, immonde, lâche et cruel. Elle n’en a plus la force. De continuer de porter le masque du je vais-bien-ne-t'en-fais-pas, alors qu’au fond, c’est tout l’inverse. Elle doit prendre une décision, celle de disparaitre à tout jamais…

    Mais que deviendraient alors ses parents, elle leur briserait le cœur.

     

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    Alors elle finit par retrouver la force de se relever. Titubante et tel un automate, elle récupère ses vêtements et se rhabille.

    Elle ne peut pas mourir ici. 

     

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    Alors elle repart, comme si de rien n’était. 

     

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    Elle prend la direction opposée à celle de la maison de Thomas et marche lentement, tremblante, le regard dans le vide…

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