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    — Pouloulouuuh !! s’exclame-t-il en poussant vivement la porte de la pièce.

    — Max !!! Tu pourrais frapper !! J’aurais pu être sous la douche !! dit-elle en rougissant, imaginant sans doute la scène si…

    — Roh oui, dommage que tu n’y sois pas… Nue comme un ver… hm !!! murmure-t-il en se rapprochant sensuellement.

    — Relou, va.. Murmure-t-elle en devant écarlate.

     

    Il est maintenant complètement collé contre elle et commence a lui caresser sensuellement le dos…

     

    — Quoi ? lui souffle-t-il dans l’oreille, avant de fermer le loquet de la salle de bain.

     — M...Maintenant ? murmure-t-elle en gémissant, car l’adolescent vient de poser ses deux mains sur sa poitrine, afin de lui caresser les seins avec un désir non dissimulé. 

     

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    Sans attendre, Maxime dégrafe habilement le Jean de sa partenaire qu’il tient sensuellement contre lui..

     

    Puis, il fait dégringoler son petit top, avant de ramener sa main gauche vers ses seins…

     — Tu me le redis ? lui murmure-t-il dans le creux de l’oreille. 

     — De quoi ? Demande-t-elle, en se délectant de ses caresses délicieuses...

     — Que tu m’aimes.... que tu es totalement à moi… Murmure-t-il à nouveau, en lui mordillant le lobe de l’oreille.

     

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    — Je t’aime, et je serai toujours à toi… Murmure-t-elle alors, en posant la tête sur son épaule. — rien qu’a toi… aaaah… mais un gémissement provoqué par ces caresses provocante vient interrompre cette douce déclaration… 

     

    Il la retourne vivement pour la plaquer contre lui ;

    — Caro.... 

     — Pourquoi est-ce que tu es encore habillé toi ?? demande-t-elle soudain, avant de poser ses mains sur son torse, pour commencer à déboutonner sa chemise..

     

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    — Tu m’aimes… Mais plus qu’Aaron, hein ?? Demande Maxime d’une petite voix.

     

    Elle rit en agrippant sa cravate, avant de la jeter au sol.

    — Idiot va !

     

    — Meuh.. Réponds-moi !!!! demande-t-il à nouveau, l’air inquiet.

     

    Pour réponse, elle lui déboutonne son pantalon, en se plaquant sensuellement contre lui ; 

     — Tu dis tellement de bêtises quand tu veux… embrasse-moi vite…

     

    Il s’exécute et s’empare donc de ses lèvres, tout en retirant le reste de ses vêtements…

     

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    Après un long échange de baisers, il lui fait poser ses bras autour de son cou et la soulève du sol..

     

     — Que.. Que.. Demande-t-elle, surprise. Maaaax ??

    — Bah, je t’ai dit qu’on ferait de nouvelles positions, nan ???

     

    En guise de réponse, elle le regarde en rougissant de plus belle…

     — Agrippe-toi… Lui murmure-t-il dans l’oreille, avant de la pénétrer doucement.… puis de plus en plus vite....

    — Aaaaah… Aaaaah… Gémit la jeune fille, en essayant d’étouffer ses cris. Il ne manquerait plus que sa grand-mère l’entende et ça serait le bouquet !

    — Ça va ? Murmure Maxime, en stabilisant son rythme de va et-viens.

     — O.. Oui… Se contente-t-elle de répondre, entre deux gémissements...

     

    Elle a préféré leur première fois, confortablement installée dans un lit, ça, c’est clair et net. Mais elle se gardera de le lui révéler… Des fois qu’il se sente vexé et frustré…

     

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    Elle ferme les yeux et serre les dents. Ces pénétrations sont désagréables, mais elle ne veut pas le laisser paraitre.

     

    Soudain, elle sent qu’il se retire ; elle rouvre alors es yeux pour lui demander, l’air intrigué ;

    — M.. Max ?

     

    — Désolé. C’est que ta deuxième fois et je te prends sans préliminaires.... Bafouille-t-il en la reposant délicatement au sol.  

     — M.. Mais c’était bien je te promets !!! dit-elle avec un sourire.

     — Tu me prends vraiment pour un con à me mentir comme ça ? 

     — Du tout. 

     

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    Le cœur serré, elle le regarde se baisser pour récupérer ses habits et se rhabiller. 

    — M.. Max... A.. Arrête de tout prendre mal… 

     

    — Je ne prends rien mal.

     — Alors pourquoi tu… tu…

     — Je quoi ? Pourquoi je me retire ? Bah parce que je suis une merde, alors j’arrête de te faire mal et je me casse. Dit-il sèchement.

     — Je n’ai jamais dit que tu étais une....

     —Moi je le dis. L’interrompt Maxime, en finissant de boutonner sa chemise. 

     

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    Et sans dire un mot de plus, il pousse violemment la porte de la salle de bain pour en sortir.

     

     Caroline en reste bouche bée. Il s’en va.

     

     À chaque nouveau pas qu’elle entend dans l’escalier, son cœur se serre un peu plus et ses yeux s’emplissent de larmes..

     

    Qu’est-ce qu’il vient de se passer, se sont-ils disputé ?

    Pourquoi a-t-il réagi ainsi, aussi vivement, pour une broutille

     

    Comment une soirée, qui démarrait pourtant merveilleusement bien, pouvait-elle être ruinée ainsi ?

     

    Quelques secondes plus tard, elle le voit sortir de chez elle…

     

    Il marche rapidement, sans se retourner.

     

    Sans doute sait-il qu’elle est toujours plantée derrière sa fenêtre.

    Sans doute n’a-t-il pas envie de voir son visage...?!

     

    Mais pourquoi ? La jeune fille ne comprend rien…

    Elle n’a rien dit de mal, rien fait de mal…

     

    Il est vraiment trop compliqué, ses réactions ne sont pas normales !

     

     Perdue, et les yeux remplis de larmes, elle se rhabille.

    Puis elle va s’enfermer dans sa chambre, pour s’écrouler sur son lit, et pleurer tout ce qu’elle peut..

     

    Pourquoi est-ce qu’elle l’aime tellement. Pourquoi. Pourquoi. 

     

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    Le lendemain matin, c’est un dimanche grisâtre qui pointe le bout de son nez, au grand désespoir de tous ceux qui espéraient paresser au soleil pendant leur unique jour de repos de la semaine !

     

    Après une nuit difficile, où elle n’a que très peu dormi, Caroline émerge enfin et rejoint sa grand-mère, qui est plongée dans son occupation favorite : la lecture.

     

    — Bonjour mamie.... souffle-t-elle d’une voix lasse.

     — Tutututu qu’est-ce que c’est que cette petite voix ? s’inquiète Sally.

     

    D’habitude, l’adolescente est toujours pleine de vie, le sourire aux lèvres, prête à faire rire son entourage…

     — Rien, rien, tente de la rassurer Caroline, le regard baissé.

     

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    — Ma chérie… Soupire Sally en se levant… Tu sais… J’aime beaucoup Maxime.. Mais je vais l’aimer de moins en moins s’il continue de te faire pleurer. Ajoute-t-elle en rangeant son livre, d’une main nerveuse.

     

    Caroline rougit. Sa grand-mère devine décidément tout.

    Elle est incroyable ! 

     

    — Mamie… Bafouille-t-elle, ne sachant que dire. Oh puis après tout, qu’est-ce que j’essaie de faire.. Je ne peux rien te cacher.. Tu lis en moi comme dans un livre ouvert.. Soupire-t-elle, les yeux humides.

     — Oh non, tu ne vas pas pleurer à nouveau dis ! Demande  Sally, le cœur serré.

     — Non promis !! Je me retiens. La rassure immédiatement l’adolescente.

     — Vous vous êtes disputés ? Questionne la vieille femme. Je sais que Maxime a un caractère spécial, mais il est gentil au fond… Enfin. Pas autant que son petit frère, malheureusement ! Aaron, il a tout pris de sa douce maman, sourit-elle. 

     

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    — Je l’aime tellement mamie !! Craque soudain la jeune fille, les yeux s’emplissant de larmes. Je sais que je ne devrai pas !! Je sais que c’est un collectionneur !! Que si ça se trouve il n’en a rien à faire de moi !! Mais je l’aime !!! Je l’aime !!! Je l’aime !!

     

    Le cœur serré, Sally la force à s’interrompre en la prenant rapidement dans ses bras..

     

    — Ma chérie… L’amour ce n’est pas toujours facile.. Oh je ne suis pas douée pour consoler ce genre de maux.... En plus, le cœur a ses raisons que la raison ignore alors.. Je ne saurai juger tes sentiments… 

    — Après un froid, est-ce que je dois aller le voir… ? Demande timidement Caroline. Ou est-ce que je le laisse revenir ?... C’est lui qui est parti sans raison… Est-ce que je me ridiculise si je fais le premier pas ? 

    — Oui ma chérie. Réponds fermement Sally. — Tu restes ici, et tu le forces a revenir vers toi ! Il faut être ferme avec les hommes mon ange.

     — Et… et s’il ne revient pas ? Bafouille l’adolescente.

     — Ils reviennent toujours. Lui sourit sa grand-mère. 

     

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    Au même moment, chez les Daemon, le petit déjeuner a été englouti depuis belle lurette, et la petite famille profite de cette journée pluvieuse pour discuter de tout et de rien, ensemble.

     

    Maxime, qui se lève toujours en retard, semble hésiter lorsqu’il veut descendre l’escalier pour rejoindre les siens : il entend la voix de son père…

     — Tu peux venir max. Lance soudain Hikague, qui semble avoir remarqué les doutes de son fils.

     

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    — M.. Maxime… Souffle Evy en se retournant, la voix tremblante.

     — Ça va Evy. La rassure Hikague. Je ne ressens rien là. 

     

    La jeune femme pousse un soupir de soulagement.

     

    Hikague lance d’une voix hésitante en direction de son fils ainé,

    — Max... 

     

    — Oui ? Réponds aussitôt celui-ci.

     — Je suppose que tu sais de quoi je vais te parler… 

     — D’Eternia, non ? Ajoute l’adolescent.

     

    Aaron écoute sagement la conversation. Il est ravi. Si son frère part sur Eternia, il sera loin. D’elle. Et de lui par la même occasion. Bon débarras !

    Non, il ne lui a pas pardonné ce qui s’est passé la veille…

     

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    — Tu.. Tu as l’air de bien le prendre.. S’étonne Hikague, qui s’attendait à une crise.

    — Je veux maîtriser mes pouvoirs et tu as dit que ça ne pourra arriver sur Eternia, donc ça me va.

     

    Il veut s’entraîner, devenir fort, puissant…

    Et plus que son père, si possible. Mais ça, il se gardera bien de le lui révéler.

     

    Hikague est un homme fier, il pense être LE meilleur.

     

    Mais ça, c’est le passé. Pense Maxime.

    Il est temps que le flambeau soit reprit…

     

    — Tu feras tes cours par correspondance, car tu ne maîtrises pas l’Eternien… C’est bête, car on a de très bons lycées, mais bon… Soupire Hikague.

    — Mais tout ça est provisoire hein !! Ajoute Evy. — Dès que tu sauras maîtriser un peu tes pouvoirs, tu reviendras a la maison mon chéri !! Ça ne sera vraiment pas long, je te promets !!!

     — Il n’y a pas de problèmes maman. Réponds tranquillement Maxime. 

     

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    — Mon bébé !! piaille Evy en se précipitant pour enlacer son fils aîné. 

    — Je te fais visiter un peu Eternia aujourd’hui ? Demande Hikague, en s’adressant à Maxime. On part en reconnaissance et demain tu emménages, ça roule ?  

    — Ouais. Fais celui-ci, à moitié étouffé dans les bras de sa mère. — Mamaaan !! Je ne suis pas un gamin !! Arrêteuuuhh !! 

     

    Aaron lui, il écoute tout tranquillement.

    À la télévision, ils diffusent une série fantastique, où le héros se fait exploser par un rayon laser : il imagine que ce personnage est en fait, son frère, et cette image le fait sourire. 

    C’est cruel oui, mais… la jalousie et l’envie n’entraînent-elles pas la cruauté ?

     

    — Chérie, laisse-le, qu’il puisse aller s’habiller !! Fait Hikague pour que sa femme se décide à lâcher son bébé. On revient ensemble ce soir, promis !  

    —  Oui oui, soupire la jeune femme en lâchant son fils, à contrecœur. Et tu t’habilles bien hein !! lance-t-elle ensuite. Tu n’es pas n’importe qui quand même !

     — Oui oui, smoking et cravate ? se moque ironiquement Maxime en se dirigeant vers l’escalier pour rejoindre sa chambre.

     

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    Deux heures plus tard, dans la maison voisine, la jeune Caroline ne tient pas en place : elle fait les cent pas dans toute la maison, et cela agace profondément sa grand-mère.

     — Caro !! Ça suffit maintenant !!

     

    Penaude, l’adolescente s’arrête donc de tourniquer et se plante devant la baie vitrée de l’entrée.  

     

    — S’il vient, il va savoir sonner ! Il n’a donc pas besoin d’un portier ! Et s’il te voit plantée là, il va savoir que tu es totalement soumise a lui et a ses caprices !!  

     

    Mais je suis soumise a lui… Pense l’adolescente…

    Elle est prête à tout pour lui plaire. Elle ne voit que lui et ne pense qu’à lui.. 

     

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    En plus, elle le connaît tellement qu’elle sait qu’il ne viendra pas !!

     

    Maxime est fier, et il a l’habitude que ce soit les filles qui viennent a lui.

    Jamais il ne s’abaissera à revenir vers elle…

    Elle le sait. Elle en est certaine !!

     

    — Carooooooooo !! Bouge de cette baie vitrée, sinon c’est la fessée. 15 ans ou pas 15 ans ! Lui lance soudain sa grand-mère.

     

    Mais en guise de réponse, l’adolescente s’élance en courant à travers tout le salon, avec un bref :

    — Désolée mamie !!!

     

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    En moins de 5 secondes chrono, l’adolescente file à la salle de bain pour se dévisager dans le miroir… 

    Quelle tête !! Décidément, ses pleurs l’ont rendue vraiment affreuse, se dit-elle avec effroi, avant de se repoudrer les joues et de se remaquiller les yeux…

     Après quelques minutes, elle a fini ; et le résultat lui convient.

     Elle ne s’est pas recoiffée, car il lui a dit qu’il la préfère ainsi…

     Qu’est-ce qu’elle ne ferait pas pour lui décidément, se dit-elle avant de sortir des toilettes.

     

    — Caro.... Tu vas t’en mordre les doigts !! La préviens Sally, sans se retourner.

    Elle entend ses pas pressés, et elle très bien comprit.

    Sa petite fille est têtue.

    Terriblement têtue....

     

     — Maaais euuuh… Souffle l’adolescente avant de pousser la baie vitrée pour sortir de la maisonnée.

     

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    Et c’est donc en courant comme une dératée, pour échapper à la pluie battante qui a commencé depuis un peu plus d’une heure, que l’adolescente se précipite chez les Daemon..

     

    **Toc toc toc**

     fait-elle timidement, sur la porte vitrée de la maison.

     

    — Ouiii, tu peux entrer !!! Annonce immédiatement après Evy, qui a reconnu l’invitée surprise. 

    — Bonjour tout le monde.... Salue alors Caroline, en poussant la porte.

     

    Elle cherche rapidement du regard Maxime, mais elle ne le voit pas.

     À gauche, Evy et Hikague lui disent bonjour avec un grand sourire…

     

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    Et à droite, Aaron, qui est confortablement installé sur le canapé, en train de regarder la télévision.

     — Salut toi ! lance-t-elle en s’avançant vers son jeune ami.

      — « Lut. Répond Aaron, sur un ton assez froid.

     — M...Maxime est là ? ose-t-elle enfin demander, tout bas et en l’unique direction de son ami Aaron, en baissant les yeux, pour cacher la honte qui l’envahit soudain.

     — Non. Il est parti sur Eternia. Lui répond Aaron, tout bas pour ne pas être entendu de ses parents — tu ne le verras plus ici. Il va vivre définitivement là-bas. 

     

    C’est un demi-mensonge, et ça va lui faire mal.

     C’est un peu le but… Il doit la blesser, tout comme elle l’a démoli lorsqu’il l’a entendu gémir sous les caresses de son frère…

     

    La jeune fille est paralysée. Sans doute n’arrive-t-elle pas à réaliser ce qu’elle vient d’apprendre…

     — Je… Je ne comprends pas… Bafouille-t-elle.

     — Tu as très bien compris. Ajoute froidement Aaron. 

     

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    — Mais non !! Mais non… !! Ce n’est pas possible !! Panique soudain l’adolescente. Elle est en plein cauchemar. Ce n’est pas possible !! Ce n’est pas réel. Jamais il ne serait parti sans le lui dire. 

     — Traite-moi de mytho aussi, ajoute Aaron, sur un ton sec et cruel.

     

    S’en est trop, Caroline s’élance en courant vers la sortie. Elle ne sait pas pourquoi, mais elle sait qu’elle veut courir, loin de cette maison peuplée de fourbes…

     

    — La porte ! Lance Evy, de la cuisine.

     — Oui, on ne claque pas la porte comme ça Caro ! Non, mais oh !! Ajoute Hikague.

     

    Mais l’adolescente est déjà dehors lorsque leurs phrases se terminent. 

     — Ah la la, ces jeunes… Soupire Evy.

     

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    Mais à peine la porte a-t-elle claqué, qu’Aaron sent aussitôt les remords l’envahir. Il lui a fait mal…

    Il vient de lui briser le cœur…

     

    D’un bond, il se lève et s’élance à son tour vers la sortie.

     Il doit s’excuser. Immédiatement.

     

     — Carooo !!! hurle-t-il en la voyant s’éloigner sous la pluie.  

     

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    — Pardon, ma Caro, pardon !!! hurle le jeune garçon en se jetant sur sa camarade.

     — Tu es méchant Aaron !! Tu es méchant !! Renifle Caroline, en se débattant de son emprise.

     

    Mais il la retient contre lui et la serre encore plus fort…

     Ce corps contre le sien.. Il a tellement envie de la caresser…

    De descendre ses mains… 

     — P...Pardonne-moi… Je voulais te faire mal pour que tu l’oublies Caro…

     — Pourquoi tu veux que je l’oublie... Soupire la jeune fille, la gorge nouée. — Bah… après tout… tu as été cruel, mais… Il est parti comme ça… Il m’a abandonnée… Je le déteeeeste !!! lance-t-elle en laissant échapper un nouveau flot de larmes.. 

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