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    — Puisque c’est comme ça, j’men vais !!!
     
     — Où ça ?
     
    — Loin !!! 
     
    — Dans un petit salon ??
     
      — Ah merde, trompée de chemin !
     
     — Des fois je me demande si on n’a pas oublié un truc à la conception.... 
     
    — Va-t’en toi !! Veux plus te voir !! Va retrouver ta vieille bande débile !!
     
     — Nan. Je suis responsable des niards quand on sort. Poursuit Maxime tranquillement en s’asseyant.
     
      — Et arrête de mater la piste de danse ! Sale gamine ! 
     
    — Hein ?? Quoi ? Je ne mate rien du tout !! Se défend l’adolescente. 
     
     — Alors comme ça c’est Aaron qui t’envoie.... Lance soudain Maxime pour changer de sujet…
     
    — Nan ! Pouffe caroline. Il m’a juste dit que ma remarque était déplacée au fast-food, c’est tout ! répond la jeune fille en s’asseyant à son tour.

     — Alors tu viens en boîte toute seule, de ton plein gré ! C’est du propre !!  
     
      Je te cherchais.. Je suis venue ici, car c’est toi que je voulais voir… Pense l’adolescente en rougissant.
     
     — Bah oui, qu’est-ce que tu crois ! J’suis une caïd moi ! dit-elle à la place,
     
     Maxime fait soudain mine de s’étouffer pour lui montrer à quel point ses dires n’ont rien de véridique. — À part ça.... Parlons d’Aaron… Hum… C’est délicat à dire… Mais tu as beaucoup de points communs avec lui… Tu ne trouves pas ?!
     
     — Où est-ce que tu veux en venir ?! Lance Caroline, soudain frustrée, car elle pense savoir ce à quoi il fait allusion.
     
    — Eh bien…
     

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    — C’est un ami Aaron !! Mon meilleur ami !! Rien de plus !! Enchaîne Caroline. — Mon petit frère… Voilà ! 
     
    — OK OK OK, je n’ai rien dis oula !!  
     
    Un lourd silence s’installe ensuite....   
     
     
      Jusqu’à ce que Caroline se décide soudain à le rompre, en bégayant
     
    — Dis, tu…
     
    — Quoi ? 
     
    — Tu.. Tu étais sincère tout à l’heure...? 
     
    — Quand ? À quel sujet ? Demande Maxime.
     
     — P...Pour la planche à… pain.... Bafouille-t-elle en rougissant. Tu… Tu me trouves vraiment plate...? 
     
    Évidemment, le regard de Maxime tombe immédiatement sur la poitrine de la jeune fille, qui est tout sauf… plate.
     
     
      Puis, instinctivement, il descend automatiquement son regard vers les cuisses de sa jeune amie....  
     
     
       — Maxime ? P.. Pourquoi tu ne me réponds pas ? Continue l’adolescente, perturbée par ce silence, et ce regard étrange qui la dévisage, de haut en bas. 
     
     
      Chacune de ses paroles fait remuer ses deux lèvres roses et pulpeuses… Elle est une femme. Et non une gamine. Tout en elle est provocant. Le réalisant, Maxime déglutit et détourne le regard, pour essayer de penser à autre chose qu’à l’envie de lui sauter dessus.
     
     
      — Comme d’hab', tu me snobes dès que je te pose une question !! Beugle Caroline. De toute façon, la planche a pain elle te dit merde ! 
     

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    — Laisse-moi vérifier… Murmure Maxime en se rapprochant doucement.
     
    Surprise, l’adolescente sursaute et fait un bond en arrière : s’il y’a bien une chose à laquelle elle ne s’attendait pas, c’était bien de le voir se rapprocher ainsi pour l’enlacer sensuellement.
     

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       — M.. Maxime.. Pousse-toi !! Q.. Qu’est-ce que tu fais !!... Bégaie-t-elle en rougissant, complètement paniquée. 
     
     — Mais tu m’as posé une question !! Alors je vais te répondre.. Continue-t-il de murmurer... En esquissant un sourire charmeur, où Caroline se noie complètement. 
     
      — Ta main !!! Vire ta main !!! lance-t-elle en la repoussant vivement, alors que celle-ci tentait de se poser sur sa cuisse. Qu’est-ce qui lui arrive ? Elle ne le comprend pas. Elle devrait être ravie, heureuse, mais tout son corps tremble désormais, et elle sent une vive chaleur l’envahir, ainsi qu’une panique incontrôlable.... Sans parler de son cœur, qui manque de lui déchirer la poitrine à chaque nouveau battement. Oh, mon dieu, il ne faut surtout pas qu’il s’imagine qu’elle a toujours été amoureuse de lui ! Elle meurt de honte.
     

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    — Mais laisse-toi faire… Murmure-t-il encore… — Tu disais que tu n’es pas une gamine ?! Pourtant vu comme tu te comportes… Poursuit-il en faisant glisser ses doigts entre les siens.... Avant de revenir poser sa main sur sa cuisse....
     
     x — M.. Maxime… J.. Je ne me sens pas bien…

     Et c’est vrai ! La jeune fille se soudain prise de vertige et de maux de ventre…
     
    — Laisse-toi tomber sur moi… Réponds simplement Maxime en la rapprochant de lui… Tandis que sa main droite tombe délicatement sur un de ses seins… Qu’il se met à caresser délicatement…  
     
     — M...Maxime....Bégaie Caroline en tremblant de plus belle, complètement noyée dans son regard… — Je ne me sens pas bien… J’ai chaud… 
     
    — Oui, la température monte, c'est normal.. Murmure Maxime en rapprochant son visage du sien… Tout en glissant sa main droite dans son top pour se saisir de l’un de ces seins si désirables… 
     
     — Aaaaah… Gémit Caroline en conséquence de ces caresses sur ses mamelons qui se durcissent rapidement sous l’effet de l’excitation. — Arrête Max... Y’a plein de gens…
     
     — Personne ne nous regarde… On est encerclés par des fenêtres teintées… Réponds sensuellement Maxime, les lèvres désormais presque collées à celles de sa partenaire qui continue de rougir et de trembler de plus belle.
     

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    Et ce qui devait arriver se produit en moins de deux…
     
    Maxime s’empare subitement des lèvres de sa jeune amie qui, complètement paralysée par l’émotion, se laisse faire et même savoure l’instant. Aux anges, elle s’agrippe a lui, en prolongeant ses baisers délicieux, espérant que ce moment merveilleux ne se termine jamais. Inexpérimentée, car cela est son premier baiser, elle se laisser guide par les coups de langue de son partenaire.
     
     De son côté, Maxime a dû mal à réaliser comment, jusqu’à maintenant, il avait pu ignorer ces formes généreuses qu’il n’arrête désormais plus de caresser… Voir lécher par moment… ; réalisant que son excitation va crescendo avec les minutes, il retire soudain sa main de l’endroit où elle avait commencé à se glisser : la jupe de son amie d'enfance. Une érection ici serait plutôt mal dérangeante… 
     
      Mise en confiance, Caroline l’enlace désormais. Rougissante, elle s’avance pour tenter d’embrasser son partenaire, mais, maladroite, elle rate les lèvres de son roux en se précipitant trop vite dessus…
     
    Maxime ne la loupe pas et s’esclaffe aussitôt.
     

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    — Bwahahahah Caro elle ne sait pas embrasser !! Bwahahah !!
     
    — Mé… méchant !! Moi je ne saute pas sur tout ceci bouge, alors bien sûr, j’ai moins d’expérience que toi !
     
    — Je suis ton premier baiser ? Demande Maxime, plutôt surpris. 
     
     — J.. Je… ben oui… Réponds la jeune fille, honnête. — P.. Pourquoi ? Est-ce que c’est choquant ?!
     
     — Pas spécialement, disons que c’est… Très flatteur pour moi ! 
     
     — Tu m’apprends encore...? Je me sens encore trop débutante ! murmure-t-elle en fermant les yeux et en présentant sensuellement ses lèvres à son partenaire. 
     
      — Arrgh Caro.... Arrête. Parce que là, ce n’est pas tes lèvres que j’ai envie de prendre… Si tu vois ce que je veux dire… 
     
      — M.. Max !!!! Rétorque Caroline, complètement cramoisie de honte.

     — Maxime ? Qu’est-ce que tu fais ?! Lance soudain une troisième voix.
     

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    — M...Maxime… Que fais-tu...? Poursuis Natasha, le cœur gros. 
     
      Elle qui s’imaginait qu'il aurait été jaloux qu’elle danse un slow avec Mickaël… 
     
     — A.. Attends Nat', ce n’est pas ce que tu crois !! Se défend Maxime en s’éloignant délicatement de Caroline, qui se sent soudain très frustrée. 
     
    — C’est bon Max ! Je retourne avec Micka. Amusez-vous bien ! Désolée de vous avoir dérangés....  
     
      — Mais nooon Nat' !! Dis pas n’importe quoi !!! lance Maxime en se levant brusquement pour tenter de rattraper son amie.
     
      — Maxime ?!? Grommelle Caroline en lui attrapant un bras pour le retenir. 
     

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    — Quoi encore ? Raahn bon, qu’est-ce que tu voulais savoir déjà...? Si tu es plate...? Alors je te réponds, poursuit Maxime. — Non tu n’es pas plate. T’es vachement bien foutue et tu vas en faire bander plus d’un, plus tard ! Vala ! Maintenant, discussion close. OK têtard ?? 
     
      — J.. Je… Que… que… 
     
    — Je suis dans une belle merde avec Natasha moi maintenant… Mais c’est pas grave ! J’ai fait le con et je vais assumer ! Bon Caro, maintenant je te ramène, et on parle plus de ces conneries sur le canapé, d’accord ?? 
     
    Le sol semble s’ouvrir sous les pieds de la jeune fille… Mais elle doit garder son honneur et sa dignité ; pour cela, il ne doit absolument pas savoir à quel point elle peut souffrir en ce moment même. Elle pleurera chez elle, lorsqu’elle sera toute seule, mais surtout pas là, devant lui. 
     
    — Mon pauvre petit Maxime !! Il a raté son coup avec Natasha !! Ohlalala que la vie est crueeeelleuuuuh !! lance-t-elle ironiquement pour taquiner amicalement son comparse.
     

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    — C’est bas ça, très bas Caro ! 
     
    — OOooh pardooooon ! Comme je suis méchaaante, c’est vrai !! lance-t-elle, une pointe d’amertume dans la voix.
     
      — Allez on s’en va. Je suis zen je ne m’énerverais pas, tu perds ton temps ! dit-il calmement en tournant les talons. — Viens, suis-moi !
     
      — Nan, mais tu sais Maxime, je peux rentrer toute seule, tu sais ? J’ai su venir, alors je saurai repartir ! pouffe-t-elle l'air moqueur. Elle a si mal qu’elle veut le provoquer. S’il pouvait souffrir aussi, elle n’en serait pas mécontente… 
     
    — Non, je te ramène. Et soit tu avances toute seule comme une grande, soit je te traîne par la peau du cul.
     
      — Alors ça, j’aimerai bien voir ça ! 
     
    — Écoute, je sais ce que tu me reproches. Mais dis-toi que c’est parce que je te respecte que je passe sous silence la connerie qu’on a faite y’a quelques minutes. Sache qu’un gars normal t’aurait déjà sauté dans les chiottes, ici même !
     
     — Ouah… Tu me respectes tellement.. Souffle-t-elle, blessée.  
     

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    — Heeeeey regardes, ta Natasha elle danse trèèèèès collée a Mickaël, non ??? S’exclame Caroline, sur un air des plus ironiques. Qu’il souffre !!!
     
      — Je suis zen Caro. Je ne te l’ai pas déjà dit tout à l’heure ?  
     
    — Beuh ! En tout cas eux ils ne sont pas zen, mais très caliente !!! 
     
     — Caro… Encore une réflexion de ce style, qui n’a pour but que de m’énerver, et je t’en colle une ! Tu es prévenue.
     
    Refroidie, la jeune fille ne rétorque plus. Elle se contente de l'envoyer brûler dans les flammes de l'enfer, en silence. 
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